Les textes m'appartiennent entièrement.
Il suffirait
Il y ait des rêves qui se disent inaccessibles, un monde où l’esprit s’évade au grès de notre humeur…
Pourtant, il suffirait d’un geste, d’un mot pour en sortir car, nous ne pouvons pas vivre les yeux fermés…
Laissons-les derrière, Laissons-les s'en aller...
Laissons-nous le temps d’une seconde, nos regards s’ouvrir sur cette réalité.
Et, vous me demanderiez : pourquoi ? Parce que la beauté de la chose est de contempler le visage de l’inconnu qui vous fixe dans l’ombre de votre vie…
Un jour, quand ces rêves ne vous atteindront plus… peut-être, prendriez-vous le temps de vous apercevoir que vous êtes finalement vu…
Temps…
Visage offert aux cieux, larmes qui coulent
Sourire figé, l’espérance est amour
Douleur se mêle à la peine sur les joues
Chagrin et souffrance, un nouveau tour
Souvenirs merveilleux emportés par le vent
Soirée étoilée, bénies de perles éternelles
Pensées, ô effleurent les anges du temps
Où d’en-haut, tes mouvements d’ailes veillent
Les secondes passent et défilent, à travers les âges
O Lune, lumière de cette étroite obscurité
Apaise et soulage tes enfants de ton partage
Patience, à mon heure, je te rejoindrai…
Ils
Ils peuvent nous briser en une fraction de seconde, comme ils peuvent nous émerveiller.
A chaque fois que nous les prononçons, ils servent à exprimer et à signifier ce que nous pensons.
Ils réussissent à nous détruire tout un monde, comme ils parviennent à nous réanimer.
Franchir des lèvres de ceux que nous avons foi, ils nous anéantissent d’un claquement de doigts mais, parfois, ils ont cette efficacité de tout effacer…
Ils possèdent un pouvoir que nous n’aurons jamais, comme ils sauront nous dominer.
A chaque fois que nous les formulons, ils servent à avouer et à raisonner ce que nous souhaitons.
Ils savent nous atteindre au plus profond de nous, comme ils savent nous dévoiler.
Jaillir des lèvres de ceux que nous écoutons, ils nous tuent d’un battement d’aile mais, parfois, ils ont cette possibilité d’être pardonné…
Ils dissimulent à la perfection nos angoisses et nos peurs, comme ils arrivent à façonner notre identité.
A chaque fois que nous les utilisons, ils servent à couvrir et à cacher ce que nous sommes.
Sortant des lèvres de ceux que nous côtoyons, ils nous trahissent par l’intonation mais, parfois, ils ont cette faculté de nous apaiser…
Alors, telle une liberté insaisissable, ils peuvent nous rendre stériles à toutes discutions…. Mais, il est à nous de savoir les employer à bon escient parce que nous avons ce libre arbitre…
Oui, le choix des mots… de ces mots qui blessent, de ces mots qui touchent, de ces mots qui nous représentent tout simplement…
Tu ne seras plus là
Les jours se ressemblent, ils se répètent
Je t'avais gravé dans ma mémoire,
A chacun de mes souffles, il y a tempête
J'aurais préféré ne pas savoir
L'ignorance me hante et me rouspète
Que toute ta vie était mon grimoire
Incantation d'amour et de comète
Réalité plongé dans une armoire
Que dire que cet instant m'a été fatal
Un seul battement, une seconde brutale
Tu n'es plus là, je veux que tu reviennes
J'ai beau crié, j'ai beau hurlé ma peine
J'ai beau m'arracher entièrement de toi
Mais, tu ne seras plus jamais là
Chaque jour vivre n'est que souffrance
Je t'avais peint dans mon cœur
A chacun de mes pas, j'avais confiance
Tu as planté mon âme de ta perte et de douleur
Ma peine, toujours et encore, en avance
L'illusion de tes gestes n'étaient que leurre
Recherche intensive de mon alliance
Trois mots dans son ampleur
Alors je regarde le ciel en espérant que tu m’entendes
‘’ Tu me manques, Je t’aime tellement’’
Aynath
