X-Over NYPJ/Tueur d'état-La prophétie de l'ombre-Mike.PG13

Merci pour ta review! :j\'aime:





Mike, le frère de Don ? Comment est-ce possible ?
La suite donc…
Bonne lecture !




Partie 5 :

Les yeux verts de Mike prirent un éclat dur et toisèrent l’homme qui braquait une arme sur lui.
« -Tuez-moi. Lança-t-il, d’un ton bref et ferme. Je ne sauterai pas. »
Contre toute attente, le « pseudo avocat » eut un rire sarcastique et amusé.
« -Vous êtes bien le digne fils de votre mère. Fit-il, en tenant toujours le jeune substitut dans sa ligne de mire. Aussi coriace et inébranlable qu’elle…Elle aurait été fière de vous et de la carrière que vous avez choisi. Elle est connue comme « l’intransigeante » ! »
Mike fronça des sourcils, déconcerté et perplexe. Il ne comprenait rien au discours de l’homme.
Sa mère était une femme dévouée et aimante qui s’était consacrée uniquement à sa famille.
« -Vous devez vous tromper de personne. Déclara Mike, avec assurance. Ma mère était une femme au foyer. »


L’étonnement de Mike lui ôta, un instant, ses capacités de réflexion quand son futur meurtrier eut un demi-sourire moqueur et hautain.
« -Vous êtes la bonne personne, Mike. Confirma celui-ci, d’un ton froid. Vous ignoriez simplement que vous avez été un enfant adopté. »
Le choc de cette révélation fit vaciller Mike qui se rattrapa à la rambarde du toit. Une tornade de sentiments tournoyait chez le jeune homme dont l’incrédulité se disputait avec une envie de découvrir la vérité !
« -Suffit, maintenant ! S’impatienta l’autre homme. Vous sautez ou je tire ! »
Mike, hagard, livide, se recula sous la menace de l’arme mais ne sauta pas.
Avec un soupir désabusé, l’homme se résolut à tirer.


Une détonation sèche résonna dans l’air et l’homme lâcha son arme, dans un cri de douleur.
Se tenant la main qui se mit à saigner abondamment.
John surgit, une arme à la main et s’avança vers Mike, fixant le blessé des yeux. Il écarta l’arme d’un coup de pied et fit signe à l’imposteur de s’agenouiller.
Ce dernier obéit et ses mains furent attachées par une corde solide.
« -Ca va, Mike ? » Demanda John, en rangeant son arme.
Mike, sans un mot, se jeta dans ses bras et s’y blottit, soulagé et heureux. John l’étreignit un long moment contre lui, le réconfortant par des caresses dans les cheveux.
« -Je ne sais pas qui tu es ni ce que tu fais dans la vie. Chuchota Mike, les yeux clos. Mais cela m’importe peu. Car tu es toujours là pour moi. C’est tout ce qui compte, John. »


« -Ainsi, voici le jeune héritier pour qui tu as tout abandonné. Fit une voix masculine, avec désinvolture. Ton pays, ton ami, ta sœur et sa fille… Même Rose. »
John, en entendant cette voix, s’écarta doucement de Mike déboussolé, saisit son arme et se plaça devant le jeune substitut dans une attitude protectrice.
Ses traits se durcirent et ses yeux bleus prirent un éclat dangereux. Le propriétaire de la voix, un homme blond d’un certain âge, leva les mains dans un geste apaisant.
Mais Mike frémit devant le regard froid de cet homme qui le jaugea lentement.
« -Je t’ai déjà prévenu. Fit John, en articulant bien. Tu ne t’approches pas de lui, Douglas. »
Douglas sourit, conciliant mais Mike perçut nettement une aura de menace de cet énigmatique personnage.
« -Calme ! Exhorta Douglas, en ne bougeant plus. Tu sais très bien que je ne m’abaisse jamais à effectuer les basses besognes. Je suis ici en touriste. Des personnes veulent savoir pourquoi l’affaire traine autant… »
Il vit combien Mike, instinctivement, s’agrippa à John et un air presque réjoui se fit sur son visage.



« -Je vois que le naïf petit héritier est très attaché à toi. Remarqua Douglas, en adressant un clin d’œil à Mike. Mais sait-il que tu n’es qu’un tueur à gage, un mercenaire à la solde du gouvernement anglais ? Oh, qu’avant cela, tu as été dans les forces spéciales de l’armée de Sa Majesté et que tu as fait cinq années de prison ? »
Les doigts qui pressaient la gâchette tremblotèrent et John baissa la tête un bref moment avant de se ressaisir.
Mike, abasourdi, chercha le regard de son petit-ami et interrogea :
« -C’est vrai, John ? Tu es un tueur à gage ? Tu as exécuté des gens pour le compte de ton pays ? »
Douglas eut une expression de triomphe en voyant le malaise de John qui tentait d’affronter le regard franc et sincère de Mike.
« -Oui. Finit par répondre John, d’une voix sèche. Je suis un assassin. Désolé de te décevoir. »
Un silence suivit l’aveu du jeune Anglais qui n’osait plus rencontrer le regard de Mike.
Celui-ci demeura muet, perdu dans des pensées.
« -Une question. Déclara Mike, en fixant bien John dans les yeux. Tu m’aimes ? »
La question décontenança John qui faillit lâcher son arme. Une immense tendresse se refléta dans ses yeux bleus.
« -Je t’aime, Mike. » Murmura le jeune Anglais, avec émotion.
Alors, Mike sourit :
« -Je me fiche de ce que tu as été et de ce que tu es maintenant. Tant que tu m’aimes. Reste la personne que j’aime. C’est tout ce que je te demande, John. »
Des larmes scintillèrent aux coins des yeux du mercenaire qui en oublia Douglas. John enlaça Mike par la taille, l’amena près de lui et le contempla :
« -Tu en es sûr, Mike ? »
Le jeune substitut déposa un baiser sur les lèvres de son petit-ami.
« -Je ne peux pas prétendre que j’aime ou j’approuve ce que tu fais. Fit Mike, doucement. Mais je ne te laisserai jamais tomber. »
Un baiser tendre les unit durant de longues secondes…

Une porte qui claqua et des bruits de pas tirèrent Mike et John de leur bulle de bien-être.
Une escouade de policiers d’intervention surgit et Don s’approcha des deux amoureux.
Il ignora le prisonnier qui gémissait de douleur et se dirigea droit vers Mike.
Il s’arrêta à deux pas du jeune substitut et impassible, le dévisagea.
Intrigué, Mike ne protesta pas et glissa ses doigts dans la main chaude et rassurante de John.
Douglas s’était éclipsé visiblement.
« -Alors, vous seriez mon frère. » Dit Don, d’un ton dubitatif, en examinant les traits de Mike.
Mike se figea :
« -Votre frère ? »



A suivre.


Reviews ?

Duneline: le retour!!!
Je pensais que tu avais disparu...
Enfin tu nous reviens avec un excellent chapitre!
Mike est sauvé! Et maintenant il sait exactement qui est John... Reste à démêler cet imbroglio sur la mère naturelle de Mike et sa fraternité avec Don...

Et après Cissy, tu te plains de moi qui réponds pas à tes questions !

Non mais regarde avec quel brio, duneline nous embrouille bien !

Miss, tu as intérêt de nous expliquer tout cela et vite fait ! :pasd\'accord:

La suite please et avec des réponses please

Merci pour vos compliments! :j\'aime:

Mike, enfant adopté, frère de Don, sauvé inextrémis par John qui se dévoile un peu... Tueur à gage, mercenaire... Mais cela ne semble pas effrayer Mike !

Quel est cet héritage dont parle Douglas ? Mike est l'héritier de qui, de quoi ?
John a tout quitté pour Mike ! Pourquoi ? Qu'est-ce qui l'a poussé à prendre cette décision ? Y avait-il un contrat sur la tête de Mike et pour quels motifs ? John était-il chargé de l'exécuter ? Est-il tomber amoureux pendant sa traque ? Qui est Rose ?

Je fais finir par devenir un vrai moulin à questions avec cette histoire ! Tu le fais exprès ma parole !?

La suite vite...

Merci pour ton analyse si fouillé et travaillé! :j\'aime:

Je posterai la suite dans la semaine qui arrive...

Euh tu sais que la semaine compte 7 jours ?

On appelle cela du sadisme Miss !

En fait , cela va dépendre des missions que mon agence va me donner...
Mais je peux, sans trop promettre, dire le jeudi!

Ainsi voici les deux frères ensembles…
Voici la suite !
Bonne lecture !



Partie 6 :


L’escouade, déployée sur le toit de l’immeuble, sécurisa les lieux et Mac Taylor s’empressa de rejoindre le petit groupe d’hommes constitué de Mike, de John et de Don.
Le prisonnier avait été embarqué, une minute plus tôt, par Danny Messer. Ce dernier jugeant préférable et judicieux de s’esquiver de la discussion qui s’avérait « houleuse » dans les minutes à venir…
Don, les mains sur les hanches, son arme rangée dans son étui, dévisageait le jeune substitut et examinait ses traits avec une rigueur presque scientifique. De la curiosité se lisait parfois dans ses yeux bleus.
Le jeune inspecteur sembla percevoir, dans la façon de soutenir son examen et la forme du visage, une ressemblance avec son père.

« -Je suis fils unique. Fit Mike, en surgissant de sa torpeur où l’annonce l’avait plongé. Je refuse de croire aux divagations d’un meurtrier. »

Il se tourna vers John muet durant la confrontation entre les deux hommes et pressant sa main, il l’encouragea à le suivre. Il désirait rentrer chez lui et avoir une conversation avec son petit-ami.
Mais Mac Taylor intervint, avec diplomatie :

« -Pour lever les doutes, vous pourriez vous prêter à un test ADN. »

Don Flack remercia, mentalement, son homme de cette suggestion. Le test permettrait d’enlever les doutes sur sa fraternité avec Mike Cutter et de par là même, de taire toutes les questions sur ses parents.
L’esprit de Don pourrait enfin retrouver la paix et l’univers, sûr et sécurisant de sa famille, serait sans faille.



Mike, fatigué par une nuit blanche et les émotions, jeta un regard glacial sur les deux inspecteurs.

« -Non. Refusa-t-il, excédé et d’une voix froide. Je ne suis le frère de personne. »

Il leva un visage surpris vers John qui avait serré ses doigts. Il l’interrogea du regard, perplexe et désorienté.

« -Acceptez, monsieur Cutter. Recommanda Mac Taylor, d’un ton ferme et sans appel. Je peut dissuader l’officier Flack d’abandonner les poursuites contre votre ami. Pour vol. »

Don consulta son amant des yeux et acquiesça à la proposition de l’expert. Il joua avec ses menottes avec nonchalance, d’un air désinvolte. Mike, indigné par la menace, explosa :

« -Vous laissez mon petit-ami hors de cette histoire ! Il n’est pas une marchandise ! Il ne servira pas de transaction ! Il n’est pas un objet… »

Mais la main de John se plaqua contre les lèvres de Mike qui, interdit et outré, grogna.

« -Il est d’accord pour ce test. Déclara le jeune Anglais, en libérant le substitut. Mais je souhaite être jugé pour le cambriolage. »

Le sourire amusé de Mac Taylor disparut au profit d’un ébahissement devant le désir de John.
L’expert était ennuyé car il commençait à éprouver de la sympathie pour ce mystérieux jeune homme.
Don haussa des sourcils, étonné. Mike Cutter se dégagea de l’étreinte de son homme, lui fit face et le gifla.
John la reçut sans broncher et sans bouger.

« -Je ferai ce test ! Décida Mike, froidement. Mais je serai l’avocat de John. »


Mike et Don, assis l’un à côté de l’autre, ne se parlaient pas. Ils étaient dans les locaux du laboratoire de Mac Taylor et attendaient les résultats du test ADN effectué par Adam.
Le jeune substitut avait les poings serrés et les yeux dans le vide. Le policier perçut la tension chez Mike et murmura :

« -Je vais retirer ma plainte. Ne vous faites pas de soucis, monsieur Cutter. »

Pour tout remerciement, il eut un regard froid et noir de la part de Mike. Sans savoir pourquoi, Don pouffa de rire : Cette attitude butée lui rappelait son père par certains côtés ! C’était bien de famille, ce caractère têtu, tenace et rancunier…
L’inspecteur stoppa net ces réflexions et se reprit, se mordant la lèvre inférieure.

« -Messieurs. Fit Adam, qui se tenait devant les deux hommes, une feuille à la main. Les résultats sont formels : Vous êtes frères. »

Il s’esquiva en vitesse vers le bureau de Mac Taylor et l’appela à la rescousse. Il échangea quelques mots avec son supérieur qui se dépêcha de retrouver les deux frères.
Ces derniers, pétrifiés, n’avaient pas bougé. Des secondes passèrent.
Mac Taylor, inquiet pour son amant, se pencha vers lui et le secoua gentiment :

« -Don ! Ressaisis-toi ! Tu veux en parler ? »

Don émergea de son immobilisme et récupéra ses facultés de réflexion. Il contempla Mike qui le dévisageait fixement.
Hagard, déboussolé, le jeune substitut ne put émettre un mot. Mac Taylor posa une main sur son épaule, compatissant. Il devinait ce qui se passait chez les deux hommes : Leur monde et leurs certitudes s’écroulaient, s’effritaient sous cette révélation.
Avec une douceur inattendue, Don tira son désormais frère et le releva :

« -Viens, Mike. Nous devons organiser une réunion de famille. »



A suivre.


Reviews ?

Euh, maîtress, j'ai une question, je peux ?

Pourquoi John veut être jugé pour vol ?

Mise à part que c'est un assassin, c'est quoi sont véritable secret ?

La suite et la conversation entre les 2 frères

L'ADN ne ment jamais, Don et Mike sont frères... Même si cette révélation est plus que troublante pour les deux hommes, elle ne va pas faire taire leurs questionnements et leur désir d'en connaître le secret...

Ce chapitre attise ma curiosité et me fait me poser encore plus de questions... Le mystère John reste entier... Bien sûr en la circonstance Don a d'autres préoccupations que le vol de son arme, John est donc tranquille de ce côté là...

J'ai vraiment hâte de lire la suite...

Maintenant s'est officelle Mike et Don sont frères. Je suis très coureuse déjà pour l'histoire de l'adoption de Mike.

Et il y a aussi le procée de John qui va suivre, je pense. Mais avec Mike à ses côté sa va bien se passer.
Je pense Mike ne va pas se envuié.

Jeanny

Merci pour vos commentaires! :j\'aime:

Si John tient à ce procès, il doit avoir une bonne raison...

Je taffe en ce moment. Donc, je vais voir pour la suite. La semaine prochaine sûrement.


Cali, tu n'aimes pas ma fic qui étais à la base pour toi...

aller hop j'ai pris ta fiction pour la lire dans le train ^^

Je te ferai savoir se que j'en pense ......

Cali, j'attends ton verdict!




L’ADN ne peut mentir : Don et Mike sont frères.
Voici la suite.
Bonne lecture !


Partie 7 :


Le temps se figea lorsque Mike apparut sur le seuil du salon. L’ambiance, déjà bien tendue, se refroidit aussi et un silence accueillit le jeune substitut et Don accompagné de Mac Taylor.
Ce dernier se plaça légèrement en retrait dans le hall. Il n’avait pas souhaité venir mais sur la demande insistante et quasi implorante de Don, il y avait consenti pour soutenir son homme.
Se promettant de ne pas intervenir en aucun cas dans cette réunion de famille.
Engourdi, subitement intimidé par tous les regards centrés sur lui, Mike ne parvint pas à franchir les mètres qui le séparaient du salon.
Une main, douce et affectueuse, pressa celle du jeune homme et l’incita à prendre place sur un canapé.
Mike se contraignit à sourire pour remercier Don qui, d’un air de défi, à l’encontre de son père et de sa mère, s’installa aux côtés de son demi-frère.
L’inspecteur, touché par le courage de Mike, ressentit une brusque tendresse à l’égard de ce frère dont il ne savait rien.
Mike, mal à l’aise par le silence persistant, dévisagea discrètement sa demi-sœur et la mère de Don.
Cette dernière avait une attitude froide et pleine de dignité. Mais dessous ce verni mondain, elle manifestait de la curiosité et semblait un peu perdue.
Mike sentit un regard insistant sur lui et avec timidité, il osa scruter son père biologique. Enfin.
Monsieur Flack sénior dégageait un charisme et une assurance inouïe. Il se tenait debout, la silhouette mince et droite, malgré les années et émanait de lui une autorité naturelle.
Pour l’instant, les yeux bleus de l’ancien policier détaillèrent le jeune substitut avec une immense fierté mêlée à de l’embarras. Un éclat fugitif de tendresse traversa ce regard d’acier.
Et ce fut ce minuscule éclat d’affection paternelle qui apaisa Mike et le mit à l’aise.

« -Père, il serait temps de nous dire la vérité. Pria Don, d’un ton calme. La vérité sur la naissance de Mike, ton fils caché. Car sa présence ne te surprend pas. Visiblement. »

Contre toute attente, monsieur Flack eut un sourire chaleureux et large pour ses deux fils. Il prit la main de sa femme entre ses doigts et la consultant tacitement, il commença, d’une voix claire :

« -Votre mère est au courant pour l’existence de Mike. Je lui ai confié mon secret lors de ma demande en mariage. Rien ne devait nuire à notre couple. Elle m’a soutenu durant des années où j’ai eu des remords vis-à-vis de toi, Mike. J’étais jeune à l’époque où j’ai fait la connaissance de ta mère, Mike. J’allais intégrer l’académie de police et ta mère se destinait à une carrière d’avocate. Quand ta mère est tombée enceinte de toi, sa décision, ainsi que la mienne, fut de te faire adopter. Nous avions nos carrières en jeu. Le père de ta mère a usé de son influence pour te trouver une famille bien sous tous les rapports. Et, depuis, ta mère et moi n’avions jamais cessé de garder un œil sur toi et tes études de droit. »

Un silence suivit l’aveu du père de Don et de Mike. Les deux hommes, muets, avaient écouté sans intervenir.
Des émotions diverses les avaient traversés : Stupéfaction, colère, incompréhension puis soulagement pour Don et une joie atténuée par de l’amertume pour Mike…



« -Qui est ma mère ? Demanda Mike, émergeant de ses pensées. Quelle est ma famille naturelle ? Quel est mon vrai nom ? »

Une nostalgie se fit sur les traits de l’ancien policier qui jeta un coup d’œil à sa montre.

« -Elle ne devrait pas tarder, Mike. Déclara-t-il, en enlaçant sa femme. Je l’ai appelée. Elle a hâte de te rencontrer. »

Une sonnette résonna à la porte d’entrée et le maitre d’hôtel alla ouvrir. Mike se crispa, tendu.
Ce que voyant, Don posa une main rassurante sur celle du substitut et lui adressa un demi-sourire.
Mike finit par se détendre et rendit son sourire à son frère. Cette tendresse et cette complicité naissante entre les deux frères émurent le père qui se sentit ravi et émerveillé par la gentillesse de Don.
Un homme jeune, élégamment vêtu, les cheveux châtains, surgit dans le salon. Il salua courtoisement et respectueusement la famille Flack et eut un regard étrange envers Mike.
Il présentait des similitudes physiques avec le jeune substitut qui l’examina avec beaucoup d’intérêt.
Une femme, de l’âge de la mère de Don, pénétra dans la pièce et d’un signe de tête discret et poli, salua la maitresse de maison. Cette dernière lui renvoya son salut, sans hostilité.
Elle se tourna enfin vers Mike qui put découvrir ses traits.
Le jeune substitut, pétrifié par l’ébahissement, reconnut la juge fédérale Marcy Laker dont la famille possédait près de la moitié de la cinquième Avenue.
La juge Marcy Laker était réputée pour son intransigeance et son intégrité. Elle se présentait pour les élections de gouverneur.
Blonde, mince, jolie en dépit des années, elle ressemblait à Mike et lui avait donné sa grâce naturelle et son sourire.

« -Bonsoir, Mike. Dit-elle, en lui souriant. Tu as hérité du charisme de ton père. Je suis heureuse de pouvoir te parler. »

Mike, bouleversé, la contempla sans rien dire. Il digérait les nouvelles données de sa vie et tentait de les intégrer dans son esprit épuisé.
Puis réalisant que cette femme était sa mère naturelle et qu’elle n’avait jamais cessé de veiller sur lui, il éprouva une émotion étrange et il se leva lentement du canapé.



Mac Taylor avait assisté, invisible, aux aveux du père de son amant et remarqué le soulagement visible de Don durant l’explication de l’ancien policier.
Don avait saisi que son monde n’était pas un mensonge et que son père n’avait pas trahi sa mère.
Puis Marcy Laker était arrivé et Mac Taylor avait compris les motifs de l’adoption de Mike.
Soudain, son mobile sonna et l’inspecteur décrocha.
Il pâlit en entendant les mots de son interlocuteur et raccrochant rapidement, il prit son arme et se précipita vers le salon.
Il jaillit au moment où Mike se levait pour prendre sa mère dans ses bras et dégainant son arme, provoquant cris et panique parmi les femmes, il lança :

« -Monsieur Tony Laker, je vous arrête pour tentative de meurtre sur la personne de Michael Cutter. »

Tony Laker, avec une parfaite maitrise et un sang-froid impeccable, s’empara de Mike et braqua le canon de son pistolet sur la tempe de son demi-frère. La juge, interdite devant le geste de son fils légitime, se recula et l’apostropha :

« -Tony, qu’est-ce qui te prend ? C’est ton frère ! »

L’homme eut un rictus de mépris et affermant sa prise sur le jeune substitut, cracha :

« -Je protège mes intérêts, mère. Tu croyais vraiment que j’ignorais son existence ? Tu as toujours été fière de lui. Le digne fils de sa mère : Substitut tenace et intègre comme toi. Grand-père est fier aussi de lui et comme toi, il l’a mis sur son testament. Je l’ai vu son testament, mère ! Il m’a déshérité pour lui, ce bâtard ! »

Don et Mac Taylor faisaient face ensemble et essayaient de calmer la fureur et la rancune de Tony.
Un sifflement, suivi de bruit de verre brisé, retentit et Tony s’écroula, un trou sanglant dans la tête.
La juge Marcy, effondrée, s’agenouilla vers le corps de son fils et demeura muette. Mike n’osa pas la déranger, debout à ses côtés, fixant ce frère qui l’avait haï.


Sur le toit d’un immeuble, en fac de la propriété des Flack, John observa, à l’aide du viseur de son arme, la scène. Il s’assura que Mike était sain et sauf et chuchota dans le micro de son oreillette :

« -Contrat exécuté, Douglas. »



A suivre.

Reviews ?

DUNELINEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE ! Cela veut dire quoi de couper comme ça !!!

On est bien tranquille entrain de lire et boum ! On est heureux de découvrir que le père et la mère de Mike ne sont pas des abrutis finis de la trempe de Dinozzo père bien au contraire. bon on va mettre entre parenthèse le taré de frère puisque John s'en est occupé

La suite et fissa

C'est quoi ce binz Duneline?
La famille se retrouve, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes: Flack senior n'a pas trahi maman Flack..., la mère de Mike est une juge plutôt bien côtée...
Et vlan! le frère psychopathe qui a lancé un contrat sur la tête de son frangin!
Heureusement que John était là...
Reste une question: qu a lancé un contrat sur le lanceur de contrat? A savoir.... qui est le mystérieux Douglas?

Mais c'est pas vrai ça ! Une réunion de famille touchante, Mike se découvre des parents qui n'ont jamais cessé de veiller sur lui et qui l'aiment même s'ils ne l'ont pas élevé et Don ne se sent pas trahi par tous ces secrets... Et voilà que Tony, voulant garder son statut d'héritier, révèle sa vraie nature !

Il a la gâchette assurée John. Un contrat exécuté dans les règles de l'art... Mais qui est Douglas ? John était-il chargé d'abattre Tony ou de protéger Mike ? Si Tony avait lancé un contrat sur son demi frère, sa mort va-t-elle pour autant mettre fin au dit contrat ?... Bon sang, mais qui est Douglas ? Était-il chargé par Tony d'exécuter Mike et a-t-il chargé John de mettre fin à ce contrat ? Ou bien alors Tony avait-il recruté John à l'origine ? Et... Et... Ça me rend folle cette histoire...
Reviens Duneline...

Patience, tout devrait s'éclaircir très bientôt car j'ai une autre fic en tête!

Bien fait pour se fils et frère comment on peut mettre un contra de morts sur son probre frère.

Je dit merci à John d'étre là et veiller sur Mike.

Mais je me pose les même questions que Cissy sur l'autre contra. Peut-etre s'est le grands-pére.

Jeanny

Merci pour ta review!

Tony a été exécuté par John, sur les ordres de Douglas.
Quelle va être la réaction de Mike quand il apprendra cela ?
Voici la suite !
Bonne lecture !




Partie 8 :


Dans un bar chic de la City, haut lieu d’affaire de l’Angleterre, un homme, vêtu sobrement mais dont le manteau dénotait une aisance financière, franchit le seuil de l’établissement et se dirigea vers un coin reculé de la salle.
Il s’installa en face d’un homme qui buvait une bière. Un serveur s’approcha pour prendre la commande du nouvel arrivant qui demanda un café irlandais.
Le café servi avec sa mousse de chantilly onctueuse, il le porta à ses lèvres et en avala une gorgée.

« -C’est une véritable gourmandise, Douglas. Commenta-t-il, en reposant la tasse à demi-pleine. Alors, la cible a été atteinte ? »

Douglas observa son interlocuteur, remarqua son expression éternellement désabusée et acquiesça de la tête, en poussant une enveloppe vers le « commanditaire » :

« -Tony a été neutralisé. Notre gouvernement peut dormir tranquille. L’organisation de monsieur Laker, décapitée, ne sera plus une menace pour notre pays. Travailler comme bureaucrate ne te va pas, Georges… »

Georges ne releva pas cette « pique » mais avec un éclat sournois dans ses yeux, il fit :

« -Tu as eu des soucis avec ton « homme de main », Douglas ? La mission a trainé et d’après mes sources, John n’a accompli sa mission que pour protéger Michael Cutter. Un homme exceptionnel, ce jeune substitut ! Toi aussi, tu devrais penser à la retraite. »

Ce fut dit avec une amertume et une vague de nostalgie. Les deux hommes se turent un instant, replongé, chacun, dans leurs souvenirs du passé.
Douglas rompit le silence en déclarant :

« -John Mercer est libéré de ses engagements avec nous. Nous laissons sa famille tranquille sinon, Michael Cutter menace de divulguer les détails sur l’assassinat de son demi-frère. Il est appuyé par le procureur Mac Coy et l’inspecteur Flack. »

Georges émit un rire amusé et un sourire narquois sur ses traits, il se moqua de Douglas :

« -Ce Cutter est une personne redoutable et sa famille, enfin ses deux familles, le soutient. L’Angleterre ne peut se permettre de se mettre à dos les Laker et les Flack dont la puissance et l’influence politique sont indéniables. J’ai reçu un appel du ministre des affaires étrangères : Consigne d’oublier l’existence de Mercer. Un petit grain de sable, l’amour, a failli avoir raison de ta machine bien huilée, Douglas. Trouve-toi une autre personne. »

Douglas était demeuré imperturbable pendant le petit discours de son ami Georges. Mettant un billet sur la table, il se leva et annonça :

«-J’ai déjà le candidat idéal pour remplacer John Mercer. »

Sur ces mots laconiques, il prit congé de Georges qui murmura, compatissant :

« -Pauvre diable ! »

En songeant au sort peu enviable qui attendait le gars sur lequel Douglas allait avoir la main mise.






Mike se précipita, sa mallette à la main, dans la salle du tribunal où toutes les têtes se tournèrent vers lui.
Le juge, sévère et impassible, le foudroya du regard et le jeune retardataire se dépêcha de regagner sa place où il déballa ses dossiers.

« -Veuillez m’excuser pour mon retard, monsieur le juge. Fit Mike, avec déférence. J’avais quelques soucis à régler. »

Le juge le fixa et cloua Mike sur place par ces paroles ironiques :

« -Maitre Cutter, le fait que vous appartenez à la famille des Laker ne doit pas vous faire oublier la ponctualité. A moins, bien sûr, que vous ayez déjà le virus des puissants de ce monde : « Se croire au-dessus des lois. » ? »

Un rire parcourut toute la salle. Mike, les joues rouges, confus, ne put que protester faiblement de ce fait : Il restait le Cutter intègre et respectueux des institutions.



Le procès fini, Mike et Rubirosa, son assistante, commentaient les arguments de la partie adverse et notaient, avec satisfaction, que la décision des jurés ne pouvaient que leur être favorable.
Une joie illumina discrètement les yeux de Mike lorsque le jeune homme vit un groupe de personnes qui stationnaient au bas des marches du palais de justice.
Ces derniers discutaient et riaient parfois, avec entrain. Mike dévala, aussi dignement que possible, les marches et enlaça, par la taille, John.
John lui sourit et lui donna un bref et tendre baiser sur les lèvres. Di Falco et Green sifflotèrent, en les charriant gentiment :

«-Continuez comme ça et une garde à vue pour attentat à la pudeur ! »

Mike, heureux, rit à la plaisanterie et resta entre les bras de John, savourant la chaleur sécurisante de son étreinte. Il salua son frère Don et son amant, Mac Taylor et leur adressa une question :

« -Vous avez prévu une date pour votre mariage ? »

Don consulta du regard son fiancé et sourit à son frère :

«- Le mois de Mai. De cela, nous sommes sûrs, Mac et moi. Et vous, John et toi ? »

Mike leva son visage vers John, le visage radieux et son cœur faillit exploser sous l’amour qu’il lisait dans les yeux bleus de son compagnon.

« -John et moi, nous déménageons pour une maison. Confia Mike, avec un sourire amoureux. Puis nous partons passer une semaine chez Marcy et son père dans leur résidence d’été. Mes parents adoptifs seront là aussi. Une occasion de présenter John à toute ma famille. »

Don toussota un peu et Mike rougit.

« -Oui, notre père est invité aussi. S’empressa d’ajouter le jeune substitut, ravi. Ainsi que notre sœur et ta mère. »

Remarquant la tension chez John à l’idée de rencontrer toute la famille de Mike, ce dernier lui pressa les mains avec force et lui chuchota :

« -Quoiqu’il arrive, je ne te quitterai jamais. Je t’aime, John. »

John lui sourit. Dans ce sourire, s’exprimèrent sa gratitude, son bonheur et l’amour infini pour Mike.
Le jeune Anglais s’inclina sur les lèvres de son homme dans l’intention de l’embrasser, sous les plaisanteries des inspecteurs quand une voix de femme le fit, immédiatement, relever le visage :

« -Tu ne croyais pas que je t’aurai laissé m’abandonner comme ça, non, John ? »

Elle braqua une arme et tira à bout portant sur John qui avait écarté Mike pour le protéger.
Touché en plein cœur, John s’écroula, les yeux clos, sans un cri, sur le trottoir.




A suivre.



Reviews ?

duneline, ton mais tu es une grande malade !

Mon petit coeur est en plein arrêt alors qu'il était au septième ciel !

J'étais vraiment aux anges et tout ! Et boum !

Tu as intérêt de me ramener John et plus vite que ça !

dis moi que John n'est pas mort .