Pandore Story : Saison 2 - G

Le soldat de plomb était de forte méchante humeur quand il partait en mission. En effet, sa mission était de retrouver le meurtrier d’un des trois enfants qui a été retrouvé lors de l’histoire de l’Oiselet, de la Saucisse et du Souriceau. L’oiselet avait été tué, selon les dires de Blanche Neige, par un homme aux cheveux noirs de Jais, les ailes noires et avec des sortes de griffes au bout des doigts. Le soldat de plomb avait reçu l’ordre d’enquêter pour essayer de retrouver l’individu et savoir s’il était un mercenaire, un allié ou s’il s’agissait d’un des agents des scientifiques des FEE.

Le soldat de plomb avait alors envoyé Blanche Neige accompagnée de Cendrillon et du Chat Botté. Les résultats avaient permis de retrouver que cet homme était intevenu pour exécuter un bon nombre d’infecté, plus ou moins dangereux pour la population. Il n’y avait aucune signature, aucun message envoyé pour avertir la venue de ce mystérieux individu. Mais ce n’était pas là le plus grand souci.

Le Chat Botté avait encore fait des siennes. L’équipe avait rencontré des mercenaires humains, qui allait de village en village pour aller prendre les nourrissons et enfants infectés afin de les enfermer et de les offrir au plus offrant. Autrement dit, il ne se cachait pas d’attraper les plus faible, ceux qui ne pouvaient pas se défendre pour les vendre à l’ennemis, en échange de quoi, cet argent leur permettait de se soigner eux même. Les mots avaient dépassé les pensées et finalement les poings sont tombés…

« Pourquoi faut-il toujours qu’il se batte dans des lieux publics, alors qu’il pourrait agir plus intelligement ? » demande Rapunzel qui accompagné le Soldat de Plomb pour sa mission.

« Bonne question. » soupir l’aîné. « Encore une fois, je ne pourrais pas répondre à ta question. Ce qui est sur, c’est que si on n’intervient pas maintenant, il va encore être sanctionné et cela va se répercuté sur tout le groupe. »

La phrase étourdie le soldat de plomb qui manqua de tomber dans le ravin avec la voiture tellement la stupeur était de rigueur. Rapunzel qui souhaitait être comme le chat botté ?

« Pourquoi ? » s’étonne le Soldat de Plomb en ne quittant plus des yeux la route.

Au moment où le soldat de plomb fini sa phrase une ombre passa juste devant la voiture, obligeant le soldat de manœuvrer pour essayer d’éviter le dit objet. Rapunzel ferma les yeux et se cramponna à sa ceinture de sécurité. La voiture ne fit pas de tonneau, mais tourna sur elle-même en restant les pneus sur la route, telle une toupie, elle fit un tour complet puis un demi-tour pour être en sens inverse sur la route. Le conducteur et son passage reprirent leur esprit pour voir une silhouette sombre sur la route et des traces de sang.

Ils leur fallu attendre quelques secondes pour voir que cette noirceur était en réalité des ailes immense semblable à celle des corbeaux, mais possédant la grandeur d’un homme.

L’animal, ou l’hybride qui possédait cette paire d’aile semblait être blessé et caché le reste de son corps par ses ailes. Le Soldat de plomb put constater que la silhouette tremblait.

Ils purent voir enfin un bras, possédant à son extrémité une main humaine jaune, avec l’apparence de la peau des pattes d’un oiseau et des griffes au bout de chaque doigt.

Puis doucement, avec une infinie fragilité, le visage de cette créature apparut. L’hybride n’en n’était pas un. Il possédait un beau visage androgyne au traits si fin qu’il était impossible de dire de quel sexe il était, ni même de lui donner un âge. Ses yeux dorés semblait être épuisés, comme s’il était à bout de forces, mais en même temps une sorte de lueur rayonné dans son regard, indiquant que la personne avait encore un combat à terminer.

« C’est lui ? » demande Rapunzel à voix faible.

Rapunzel obéit à son supérieur, qui descendit de la voiture. Il se dirigea à pas de loup vers l’être aillé, qui jeta un regard provocateur à cet individu qui s’approcher de lui.

L’être ailé ne semblait nullement faire confiance au soldat de plomb et releva ses ailes pour faire s’éloigner le soldat. Le vent ne fit reculer que de quelques pas, grâce à sa constitution physique particulière, il ne craignait pas cet élément.

Puis, le soldat de plomb vit une blessure sanglante sur le torse de l’être. Le sang ne cessait de couler et plus l’être bouger, plus la blessure s’ouvrait.

L’être aillé aller essayer de prendre son envol, quand le soldat de plomb l’attrapa dans ses bras en essayant de ne pas imposer son poids trop fort sur le corps de ce frêle individu. L’être se débattait en essayant de se soustraire à cette pression physique. Des larmes coulaient de son visage, mais aucun gémissement se fit entendre. Rapunzel assista comme spectatrice à ce combat féroce qui fut gagné finalement par le soldat de Plomb…Une fois que l’être ailé et perdu connaissance.

Quelques minutes après cette rencontre fortuite, l’ensemble du groupe était rassemblée dans une caravane aménagée à l’occasion des recherches des trois agents. Cette dernière servit de point de ralliement ainsi que de lieux pour soigner l’être ailé. Ce dernier avait perdu connaissance et Blanche Neige tentait tant bien que de mal à le soigner.

« D’après toi, sa blessure lui vient de quelle genre d’arme ? » demande le Soldat de plomb.

« Une épée ? Une rapière…Peut être même une flèche au bout assez acéré pour créer une profonde blessure comme la sienne. Je ne peux pas t’en dire d’avantage. Il lui faudra surement des points de sutures. Avec le matériel que j’ai actuellement, cela ne suffira pas. Je ne peux que contenir l’hémorragie. » informe Blanche Neige pendant que Rapunzel et Cendrillon guettait l’arrivé de Claude pour les soins un peu plus approfondi.

« Et sinon…Son visage te dit quelque chose ? » questionne le chef du groupe.

Blanche neige regarda avec attention le visage de cet être. Elle essaye de se rappeler le visage de celui qu’elle a croisé le jour où l’Oiselet est mort… Elle essaye de trouver ce point commun entre les deux êtres. Et puis…Elle finit par hocher la tête positivement.

« Bon…Avons-nous des informations sur cet homme ? Je ne pense pas qu’il soit poursuivit par les scientifiques, sinon nous aurions eu affaire à eux. » explique le doyen.

« Peut être que c’est un de leur espion ? Ou comme pour chez nous, un exterminateur ? » demande Cendrillon.

« Peut être… » soupire le Soldat de Plomb avant de voir le Chat Botté tourner en rond dans la caravane énervé.

« Ou alors, il est attaqué comme pour les enfants par les mercenaires humains et il tente de les fuir. » rage le chat.

Un silence s’imposa dans la caravane. Visiblement la mauvaise humeur du chat Botté semblait avoir fait encore des siennes et ce dernier ne semblait pas s’être calmé après la confrontation. Le soldat de Plomb n’avait pas pu encore faire ses remontrances à son agent, ayant comme soucis plus urgent de prendre soin du nouvel arrivant. Ils étaient directement parti soigner l’être qu’il avait complètement effacé de sa mémoire ce passage de l’histoire.

« Encore cette histoire… » reprit avec lassitude le Soldat de Plomb.

« Qu’est-ce que cela avoir avec notre affaire ? » s’énerve le chef en lançant un regard noir vers le Chat Botté.

Le soldat de Plomb resta sans voix. Il regarda les deux autres collègues du Chat botté qui confirmèrent les hypothèses de leur ami.

« Et pourquoi ne pas nous en avoir informé avant ? » demande le Soldat de plomb.

La voix venait de derrière le Soldat de plomb, qui se retourna pour voir Claude pénétrant dans la caravane, avec son assistant : Clint.

« Une taupe ? » s’étonne le soldat de plomb. « Et depuis quand ? »

« Et pendant combien de temps allez-vous nous avez caché cette information ? » s’énerve le Soldat de plomb en attrapant Claude par le col, effrayant aussi bien les agents que le pauvre Clint.

« Il fallait… » commence Claude en essayant de garder son calme. « Il fallait que je sois sur de ce que j’avançais…La taupe…Est un niveau au-dessus du mien… Ysengrin…Le cherchait déjà… »

Le soldat de plomb desserra légèrement sa prise.

Le soldat de plomb lâcha complètement prise sur Claude qui tomba au sol en essayant de reprendre son souffle. Clint parvient à ses côtés pour s’assurer qu’il n’avait aucune autre blessure.

Claude observa le Soldat de plomb et l’ensemble des agents qui semblaient être furieux qu’on leur avait cachés des informations importantes. Le scientifique ne semblait pas être étonné, il savait parfaitement qu’il devrait un jour ou l’autre avoué se qu’il avait fait avec Ysengrin pendant que les autres agents avaient le dos tourné.

Un carnet fut posé au centre de la table. Il s’agissait du carnet reçu par le Petit Chaperon rouge de la part de son père avant la mort de celui-ci. Il posa aussi un rapport sur le Ysengrin du groupe des FEE, ainsi qu’un rapport sur Rapunzel.

« Qu’est-ce que cela signifie ? » demande le Soldat de Plomb.

« Tu veux dire que… » commence Blanche Neige en regardant la petite fille inquiète.

« Toutes…Nos histoires ? » demande le Chat Botté en regardant intensément Claude.

« Mais…C’était bien une infectée pourtant non ? » interroge Cendrillon en se balançant sur sa chaise.

« Il y a une autre personne qui a autant de connaissance que moi ? » s’étonne Rapunzel.

« Alors pourquoi n’êtes vous pas parti directement là bas ? » demande le chat Botté. « Nous aurions put aussi bien arrêter cette source ou même de la détruire ! »

« Sauf ce jour ci. » soupire le Soldat de Plomb.

« D’accord, donc Rapunzel était censé aller chez les scientifiques. Mais quel est le rapport entre son arrivé, celui du petit chaperon rouge, le jeune Ysengrin et nous ? » réclame le chat botté.

« C’était une médium ? » s’étonne Blanche Neige.

« Bon ok…Si je résume, la sorcière qui a été tué n’était pas une méchante avant de péter les plomb, mais elle avait des regrets de se qu’elle a commis…Alors, elle nous a offert deux chances de nous rattraper. Rapunzel et le petit chaperon rouge…Cependant, ça nous dit toujours pas en quoi ça nous concerne nous autre, à part qu’on doit sauver le monde je suppose. » râle le chat Botté avant de sortir un grand vent derrière lui.

En se retournant le félin put apercevoir l’être ailé debout devant eux. Il semblait avoir le regard encore vaseux, prêt à se battre, jusqu’à se qu’il aperçoit de la présence de Claude.

Les regards se tournèrent vers le scientifiques puis vers l’être ailé, ou plutôt Raven. Il n’y avait plus de quoi s’étonner au vu de l’histoire racontée, mais il fallut tout de même au Chat Botté un siège pour s’asseoir en entendant une nouvelle révélation.

« Bon, ok…Raven est dans notre camp c’est ça ? Alors pourquoi il a tué l’oiselet ? » Demande Blanche Neige.

« Je l’ai tué, car il n’avait que quelques heures à vivre. Si vous l’aviez sauvé, il serait mort dans vos bras. Il avait un cancer au fond de lui en plus de cette infection. » répondit Raven avec un ton monotone et glacial.

« Le…Genévrier ? » questionne Rapunzel.

Alors que d’autres explications allaient continuer, les vitres de la caravane se brisèrent. Tous durent se mettre à terre en entendant les coups de feux venir de l’extérieur.

« Qu’est-ce qui se passe ? » hurle le soldat de plomb.

« SORTEZ D’ICI SALE TRAÎTRE !!! Nous sommes les agents des C.O.N.T.E. Nous savons que le scientifique Claude est présent avec vous. Rendez-vous vous êtes cerné. » hurle un homme en uniforme qui semblait être sur de lui.

La tension était à son comble. Les tirs se sont arrêtés juste après l’avertissement et le Soldat de plomb jéte un regard vers son compagnon scientifique.

Un agent à l’extérieur de la caravane use de son mégaphone afin d’appeler les personnes à l’intérieur de nouveau pour se rendre. Immédiatement le soldat de Plomb s’approche des fenêtres pour crier à voix forte et puissante :

Le soldat de plomb nota que l’agent n’avait pas parler de Raven et par conséquent, il ne connaissait pas encore l’être ailé…Ou du moins, il n’imaginait peut être pas que ce dernier était avec eux dans le bâtiment.

« Pourquoi avez-vous tiré alors que nous étions à l’intérieur ? Vous croyez que nous aussi nous sommes de traitres ? » demande le Soldat de plomb avec dans le son de sa voix une rancune tenace pour ce genre d’action irréfléchi.

« Qu’est-ce que vous nous raconter ? » s’étonne le Soldat de Plomb en lançant un regard noir vers Claude.

Le regard du chef d’équipe se fit vide. Il essayait de réfléchir le plus rapidement possible à toutes les informations qu’ils venaient de recevoir. Dans un premier temps Claude qui annonce qu’il y a traitre parmi eux depuis un certain temps. Ensuite les manipulations des agents pour utiliser au mieux les pouvoirs de Rapunzel…Et maintenant d’autres agents accusent la dite personne, Claude, d’être un traitre. Le soldat de plomb ne savait pas comment démêler le vrai du faux. Il avait beau regarder les yeux de Claude, il ne pouvait pas distinctement dire si ce dernier mentait ou non. Par ailleurs, il ne pouvait pas prendre le risque que ses compagnons soient blessés. Dans sa tête, le choix était tout fait.

Le Soldat de Plomb respira en sentant qu’il avait réussi à négocier un peu de temps avant que l’assault ne soit donné.

« Allez, argumente le plus rapidement possible et nous déciderons de se que nous allons faire de toi. » reprit le Soldat de Plomb en regardant le scientifique.

Le Soldat de plomb du se retenir d’une envie de tordre le cou à ce scientifique de malheur qui avait en effet caché certaines informations pouvant être dangereuse. Mais le temps était compté, il était obligé d’attendre que ce dernier est fini son explication avant de pouvoir prendre sa décision.

« 4 minutes » hurle l’agent dehors.

« Pour le moment, tu n’arrange pas ton cas. » soupir le Soldat de plomb.

« Ce n’est pas tes affaires. » grogne Claude qui ne semble pas être ravi à l’évocation de son col roulé.

« Si tu n’as pas de secret à nous cacher, montre nous se qui se cache la dessous. » insiste le Soldat de Plomb.

Les deux hommes se fixèrent du regard, alors que l’agent extérieur hurle qu’il ne leur restait que 3 minutes.

« De toute manière, tu sais parfaitement se que je vais faire une fois ce décompte arrivé à sa fin. » souffle le Soldat de plomb sans demander le moindre avis à ses coéquipiers.

« Tu vas décider sans t’appuyer sur l’opinion de tes collégues ? C’est très charmant. » sourit Claude.

Le décompte en était arrivé à 2 minutes quand Clint se mit à pousser avec ses faibles forces le soldat de plomb de Claude.

Le soldat de plomb était vexé et allait repousser le jeune garçon, quand soudain Raven l’enveloppa dans ses ailes pour le protéger. Le Chat botté dégaina son épée, Rapunzel sorti ses cheveux et Cendrillon alluma ses flammes. Tous semblait former une barrière de protection envers Claude. Seule Blanche Neige était restée aux côtés du Soldat de plomb.

« Qu’est-ce que vous faites ? » demande Blanche Neige inquiète.

« Le soldat de plomb ne nous fait pas confiance…Depuis qu’il a reprit les rênes de cette équipe, plus rien n’est comme avant. » répond le chat botté avec une lueur de courage dans ses yeux.

« Je crois d’avantage à la théorie du complot envers Claude que l’inverse. Il avait eu plus d’occasion de nous prendre nos pouvoirs. » rage Rapunzel.

« Désolé Blanche Neige, mais je suis d’accord avec eux pour cette fois. Si un traître est bien présent dans la grande direction, alors nous courrons plus de risque de rester avec eux qu’avec Claude. » réenchérit Cendrillon.

« Vous êtes complétement…Fou… » finit par avouer le Soldat de plomb, les yeux écarquillés par la surprise.

« Non. Nous ne sommes pas des soldats et nous agissons par notre instinct. Et notre instinct dit de protéger Claude… » conclu le Chat botté avant de donner un signal à Cendrillon qui embrasa la caravane. 

Les flammes obligèrent les agents de dehors de reculer et de ne pas tirer à nouveau, tandis que le Soldat de plomb fut entrainé rapidement à l’extérieur par Blanche Neige. Ces deux derniers sortirent avec beaucoup de difficultés et le négociateur se rendit à leur côté pendant que deux autres agents essayèrent d’entrer dans la caravane. Mais il était déjà trop tard. L’incendie avait permis aux agents récalcitrant, à Claude, Clint et à Raven de s’enfuir.

« Est-ce que ça va ? » demande le Négociateur en observant les deux camarades.

« Oui…kof kof… Mais les autres se sont échappés…Il semble que Claude, leur a retourné le cerveau. » avoue Blanche Neige alors que le soldat de plomb resta toujours sans voix d’une telle rébellion.

Il fallut attendre que la nuit tombe pour que l’ensemble du groupe se rejoigne dans un coin désert au bord d’une forêt. Le chat Botté avait semble-t-il reprit la direction de cette nouvelle équipe qu’il surnommé les Rebelles.

« Qu’allons nous faire maintenant ? » demande Cendrillon en regardant l’ensemble du groupe.

« Si ce que vous nous avez dit est vrai Claude, il faut aller voir ce Genévrier et essayer de l’arrêter. Peut être nous pourrons alors découvrir aussi qui est le traitre dans le groupe en agissant de la sorte. » propose le chat Botté

« Je vous remercie tous pour votre aide. Sans vous…Je serais peut être déjà loin d’ici et vous n’auriez pas découvert la vérité…. » remercie Claude.

Soudain un silence pesa entre tous les membres de ce nouveau groupe. Non pas un silence de réflexion ou alors de compassion pour cet homme. Mais toutes les personnes présente, à part Claude, avaient les yeux fixés sur le cou de Claude. Le col avait légèrement brûlé avec la chaleur et avec la fuite, les arbres et autres complications de la route, le col s’était déchiré pour laisser apparaître une immense cicatrice tout le long de son cou. La plupart des personnes essayaient de retenir leur stupéfaction ou leur interrogation, mais Rapunzel et Clint étant les plus jeunes, ne purent que plaquer leur mains sur leur bouche et de laisser larmoyer quelques goutes de leurs yeux. Claude remarqua alors l’accident et comprit qu’il leur devait la vérité. Celle qu’il avait caché au Soldat de plomb.

Tous comprirent et acquiessèrent à l’histoire de l’homme qui tenta de dissimuler tant bien que de mal sa cicatrice. Désormais, ils avaient la confiance de cet homme qui allait aussi les aider et qui allait donner les ordres pour continuer leur avancé.

Devant un écran, un homme était assis sur son fauteuil. Derrière lui se trouvait une jeune petit Chaperon rouge. Différente de celles des Agents des C.O.N.T.E. Elle ramena un dossier et dit avec un ton joyeux :

L’écran était maintenant tourné vers Alice enfermée dans une chambre capitonné, attachée, baillonnée, les yeux regardant en l’air, sans pour autant être dans le monde réel. Comme si elle était désormais dans un autre univers.