Calendrier de l'avent 2015

Sujet: Calendrier de l'avent 2015 Lun 30 Nov 2015 - 17:38

Et voilà, nous commençons le 30/11/2015 (même si cela déplaît à certaines demoiselles xD)

Je remercie par avance ma correctrice qui a su me soutenir sur mon projet LunaAnarchy. Qui a également corrigé le second projet, qui s'ouvrira demain.

Mais revenons à notre regroupement d'histoires originales.

En espérant que cela vous plaira !

Bonne lecture.

Adolescence :

_____________________________________

Notre première histoire commence en Décembre, la veille de Noël.

Tout est calme et reposé. La plupart des personnes sont déjà en vacances, en congés, et profitent de leur temps libre pour acheter les derniers cadeaux à mettre sous le sapin. Ou peut-être pour préparer le repas de fête. En tout cas, l’heure était à la préparation des festivités.

Sauf peut-être pour certains. Comme Nina et Hector, deux étudiants en Chimie. Ces derniers se retrouvent la veille de Noël à devoir nettoyer et ranger les laboratoires dévastés par les fêtes et les sautes d’humeurs des élèves avant les vacances de Noël. Ils ne sont qu’à deux dans ce laboratoire, non pas volontaires mais désignés car ils ont commis tous deux des infractions envers cette université qui les accueille.

La jeune femme Nina aux longs cheveux noir ébène, a des grands yeux bleus cachés sous une montagne de maquillage noir, gris, blanc. Un visage fin et élégant qui reste dissimulé par cette imposante peinture gothique. Elle porte une tenue dans le même style. Pour elle, les pantalons, les jeans, ne sont pas le signe de la féminité. Elle adore se faire remarquer, avec sa robe noire, possédant des crânes sur chacun des volants de son jupon. La robe est longue, noire, très sophistiquée. Hélas, son goût pour la mode gothique ne plaît pas à l’ensemble de la communauté estudiantine qui a vite fait de la mettre dans la case de folle de service. Conséquence : ils lui inculpent des tas d’infractions qu’elle n’a pourtant pas commises.

Nina s’en moque bien. Quelle que soit la punition, elle l’accepte non pas par dépit, ou pour plaire, mais seulement parce qu’elle connaît la vérité et qu’elle est comme elle est. Elle n’a aucun compte à rendre envers la société, car elle a toujours été présente au cours, assidue, ayant de bons résultats. Malgré le physique affiché.

Pour Hector, c’est différent. Il n’est pas le beau gosse ultime que tout le monde a envie d’avoir comme pote. Non, c’est un gars normal, basique. Qui ne fait pas de vague, sur qui le malheur arrive souvent à sa porte. Il n’a ni de grandes capacités physiques ou intellectuelles. Il se débrouille pour s’en sortir dans ses études et sa vie de tous les jours. Louant une chambre d’étudiant excentrée de l’université, il met pas moins d’une heure de route tous les jours.

C’est un petit homme roux, avec quelques tâches de rousseur sur le visage, de petits yeux noisettes cachés derrière de grandes lunettes pour les myopes. Il n’a jamais attiré les filles avec un tel physique, car il est plus petit qu’elles. Il ne s’est pas attiré non plus les méchancetés des autres gars, même les plus célèbres et les plus violents, car il passe souvent inaperçu. Même les professeurs l’oublient en cours et ne le remarquent que lorsqu’il se manifeste.

Et cette fois-ci. La manifestation n’a semble-t-il pas plue au professeur concerné, qui s’est senti outré et l’a envoyé en colle.

Une colle bien particulière pour les deux étudiants qui sont en train de passer la serpillière sur le sol du laboratoire.

« Vraiment, que des porcs ces internes. Ils ne peuvent pas faire la fête sans foutre le bordel ! » Se met à râler Nina. « En plus, le surveillant s’est barré pour aller faire je ne sais quoi et il revient que dans 3 heures. Purée. Il y en a qui se font pas chier. »

Hector ne dit rien et continue de passer la serpillière. Il n’est pas outré par les paroles de la jeune fille. Il ne s’en préoccupe pas non plus. Voyant que le garçon ne réagit pas à ses paroles, Nina s’approche de lui avec un grand sourire.

« Et dis-moi… Euh... »

« Je m’appelle Hector. »

« Bien ! Moi c’est… »

« Nina, je le sais. Tu es très connue ici. » Coupe Hector en remettant à leur place les tubes à essai.

« Ah bon ? Et qu’est-ce que tu sais d’autre sur moi ? »

« Que tu as 20 ans, es en 2ème année et que tu aimes t’habiller en gothique. Après, ce ne sont que des rumeurs que j’ai entendu et je n’aime pas trop y prêter attention. »

La jeune femme le regarde avec insistance comme pour lui demander des détails sur les rumeurs qui circulent sur elle. Elle se pose juste devant le nez du jeune homme, sur le bureau non loin de là où il nettoie, avec les jambes à peine visibles, mais la robe au contraire bien mise en évidence, comme pour attirer toujours son attention. Sa stratégie aurait été payante si c’était une personne n’aimant pas les gothiques ou la provocation ainsi faite. Hector ne semble ni être dérangé par le fait qu’elle ne travaille plus à la tâche qu’ils ont reçue, ni même par la robe qu’elle porte pour réaliser cette tâche.

« T’es pas drôle. Moi qui essaye de parler avec toi, de faire plus ample connaissance. »

« Désolé, mais je n’ai rien d’intéressant à te dire. Je veux juste finir de ranger cet endroit, puis je pars travailler. »

« La veille de Noël ? »

« Oui, comment veux-tu que je paie mes études ? Je viens d’un orphelinat. »

Nina baisse les yeux en entendant cela. Elle a toujours ses parents, qui malgré leur désaccord sur les tenues vestimentaires de leur fille, ont tout de même accepté qu’elle fasse ses études avec ces valeurs et surtout qu’ils les lui payent.

Alors qu’elle se met à réfléchir, la demoiselle entend Hector aller dans un local à fournitures pour ranger une fiole. Elle le suit et le voit en train de se mettre sur la pointe des pieds pour le ranger dans le compartiment correspondant. Elle se retient de rire en voyant ce petit bonhomme qui essaye de se débrouiller seul pour ranger un objet à sa place sans avoir besoin d’aucune aide, que ce soit humaine ou matérielle. Elle se dirige doucement derrière lui pour prendre la fiole et la mettre à l’endroit prévu.

« La prochaine fois, demande-moi un coup de pouce. Je suis peut-être gothique, mais je ne mange pas les gens. »

Au moment où elle finit sa phrase, Hector se retourne vers elle pour la fixer d’un regard blessé et visiblement humilié d’être obligé de demander à une fille de lui filer un coup de main. Alors qu’elle le regarde avec stupeur, les deux étudiants entendent la porte claquer, les plongeant dans les ténèbres de la salle. Car il n’y a ni ampoule, ni fenêtre. Ce n’est qu’un petit local pour ranger des affaires et qui a la contrainte que la porte ne s’ouvre que depuis l’extérieur.

« Ne me dis pas que… » Commence Hector en allant vers la porte, essayant de la pousser et constatant le pire des scénarios possibles.

« Nous sommes coincés ? » demande Nina d’un ton calme et froid.

« Malheureusement oui. Coincés la veille de Noël ici.» Soupire Hector en se laissant aller contre le mur pour tomber sur le sol, la tête entre les jambes.

« Désolé. J’aurais dû rester à l’extérieur et… » S’excuse Nina en s’approchant du jeune homme qui ne relève pas la tête.

« Laisse tomber. On a plus qu’à attendre le surveillant. On y peut rien, maintenant que c’est fait. Par contre, on va devoir rester plus longtemps que prévu et je risque d’être en retard à mon travail. »

« Tu ne peux pas les appeler ? »

« On n’a pas de réseau dans ce local. »

« Comment tu sais cela ? »

Hector sort sa tête d’entre ses jambes. Il fait trop sombre pour que Nina ne le voie avec des larmes aux yeux, mais elle peut se faire une idée en entendant sa voix devenir vacillante et hésitante.

« Je me suis déjà retrouvé enfermé ici pendant toute une nuit. Personne pour venir à mon secours et on m’a fait la morale juste après. Tout ça pour aider un pote. Ou du moins c’est ce que j’ai cru. »

« Tu veux raconter ? »

« Non… »

« On va pas rester des heures ici sans rien se dire ? Ça va être d’un ennui mortel. »

Il se met à se retenir de rire en entendant ces mots de la part d’une gothique. Il n’a jamais imaginé pouvoir l’entendre parler ainsi. Finalement, le jeune garçon se détend un peu, essayant d’oublier son traumatisme du passé et lui évoquant une demande particulière.

« Comment ça se passe des fêtes de Noël ? »

« Quoi ? Tu veux dire que même à l’orphelinat tu ne fêtes pas Noël ? »

« Non, je ne l’ai jamais fêté. Avec les autres enfants, on regardait les films et les dessins animés sur le thème de Noël, mais nous ne l’avons jamais vraiment fêté. Et encore aujourd’hui, je ne le fête pas. »

« Ah ! C’est pour cela que tu n’es pas venu à la fête l’autre jour, avant les vacances.»

« Tu y es allée ? »

« Moi ? Tu plaisantes ! Si je m’étais ramenée là-bas, tu peux être sûr que j’aurais plombé le moral à tout le monde avec ma tenue ! »

« Pourtant, elle te va à merveille. »

La jeune demoiselle sent le rouge lui venir aux joues en entendant un pareil compliment. Elle n’a pas vraiment reçu de compliment de la sorte depuis qu’elle a mis les pieds dans cette université, ni même chez elle. Alors rien que le fait qu’on lui dise qu’elle lui va à merveille. Elle ne peut se contenir et se laisse envahir d’émotions en enlaçant Hector qui est fortement surpris.

« Je vais te raconter, moi, comment on fête Noël. Et si jamais tu le peux, je t’y inviterai chez moi. Il y aura pleins de bonnes choses à manger. Des films à regarder. Tu auras même tes propres cadeaux et puis… »

Nina continue de déballer l’ensemble de ses Noël passés à Hector qui l’écoute avec une grande tendresse. Il aime s’imaginer à la place de ces enfants. De devenir l’un de ces personnages qu’il a vu dans les films, téléfilms ou dessins animés traitant de ce sujet. Il se rappelle encore parfaitement que lorsqu’il n'était encore qu’un enfant, il priait la grande étoile pour que le père Noël passe un jour pour le recueillir et lui faire une grande fête rien que pour lui.

Alors que Nina continue de raconter ses péripéties, Hector s’est endormi sur son épaule. Peut-être parce qu’il rêvait de tous ces beaux paysages de fêtes, ou par la fatigue cumulée entre les études et le travail.

Avec une grande douceur, Nina le prit dans ses bras et le serra contre elle. Elle le berce avec tendresse et finit par s’endormir aussi dans ce local sombre et poussiéreux.

Ce n’est que sur le coup de 19h00 que le surveillant arrive dans le local. Assistant au terrible spectacle dû au fait que les deux adolescents n’ont pas rangés le matériel.

Énervé, il se met à prendre quelques tubes à essai pour aller les ranger dans le local à fournitures. En ouvrant la porte, il peut apercevoir la raison de ce désordre. Il voit devant lui, Hector dans les bras de Nina, qui semblent être tous deux en train de dormir sereinement. Le surveillant n’a pas le cœur de les réveiller, ni même de les sanctionner de ne pas avoir rangé la salle. Alors avec une grande délicatesse, il se met à ranger tout le laboratoire en attendant que les deux adolescents se réveillent.

A suivre...

"Grand-mère forever!!! (Pour Cissy)"
"Chaque imperfection de l'homme lui permet de faire des miracles."
"Si les yeux sont le reflet de notre âme, alors mon âme est d'un bleu dans lequel vous vous noierez."
"Mais oui tu sais... Et tout le monde le sait que pour tu es la plus belle!" (Garou à Mimie Mathy)
" Une nouvelle amitié vous apportera beaucoup de bonheur" (Gâteau de fortune ouvert à Noël 2014, espérons que cela se réalisera.)

Sujet: Re: Calendrier de l'avent 2015 Lun 30 Nov 2015 - 20:52

Joli début... bien qu'en avance sur le temps... $clin d\'oeil$

Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d'eux, ils en diraient bien davantage (S. Guitry)
La bêtise est infiniment plus fascinante que l'intelligence. L'intelligence, elle, a des limites, tandis que la bêtise n'en a pas (C. Chabrol)

Cissy a écrit:: Joli début... bien qu'en avance sur le temps... $clin d\'oeil$

xD ! Le jour où tu arrivera à faire un magnifique mouton de Noël, je crois que j'arriverai à le mettre au bon jour ce calendrier de l'avent.

Allez, voici la suite.

Baiser tendresse :

______________

La neige tombe doucement sur le sol de la route.

Justin admire ces flocons de neige depuis la voiture de ses parents. Ensemble, ils roulent en direction d’un grand centre commercial, un immense bâtiment composé de plusieurs étages où chacun trouve sans aucun doute son bonheur, surtout en cette période hivernale, non loin des fêtes de fin d’année.

Il y a plus d’une centaine de magasins, différents les uns des autres. Chaque étage est constitué pour un public particulier. Le rez-de-chaussée pour les parents avec leurs très jeunes enfants. Il y a dans cet espace une crèche, des vêtements pour jeunes enfants (nourrisson jusqu’à l’âge de 10 ans), des magasins de jouets, des magasins pour de la puériculture etc…

Au premier étage se trouve un espace réservé aux personnes âgées. Tout y est aménagé pour que ces personnes puissent circuler à leur vitesse, sans être un fardeau pour les autres. Quelques activités sont prévues dans les couloirs pour permettre à cette génération de se voir et partager leur temps ensemble, sans forcément être en maison de retraite.

Au second étage, c’est le lieu où se retrouvent les jeunes, les adolescents et les étudiants. Librairies, magasins de jeux vidéo, jouets de haute technologie, vêtements à la mode, ainsi que des cafés et restaurants les plus branchés du moment. Un espace à l’extérieur depuis le second étage est même aménagé en terrain de basket et de football, ainsi qu’un grand espace de roller. Rares étaient les problèmes entre les différents clans des adolescents, car les espaces sont suffisamment délimités et grands pour leur permettre d’évoluer chacun dans leur milieu.

Au troisième étage, ce sont les magasins pour adultes, ainsi que des magasins de première nécessité. Des hypermarchés, des petits restaurants et des salles de sports. Là, se retrouvent les mères de familles. Les femmes ont une allée réservée rien qu’à leur bien-être, tandis que les hommes peuvent se détendre en jouant au billard, supporter les sportifs qu’ils admirent, ou alors observer les nouvelles technologies en matière de véhicules qui sont à l’essai dans le parking au sous-sol.

Le directeur de ce bâtiment s’est octroyé une bonne partie des habitants, qu’ils aient peu de moyens ou au contraire de l’argent à dépenser.

Mais revenons à notre famille. Justin suit ses parents pour monter dans l’ascenseur jusqu’au rez-de-chaussée. Espace où le petit Justin sait parfaitement où il va aller. Dans la crèche du bâtiment qui offre tout un tas d’activités aux enfants pendant que les parents font leurs courses.

« Écoute mon petit Loup. Nous allons acheter de quoi fêter Noël. On revient vers 5h de l’après-midi. Tu vois l’horloge là-bas ? » Commence le père de famille en montrant l’horloge à aiguilles. « Tu te souviens, je t’ai appris que la grande aiguille signifie les minutes, la petite les heures. Il est quelle heure alors ? »

« 2h de l’après-midi. » répond Justin en étant fier de connaître sa leçon.

« Bien. Quand la petite aiguille sera sur le 5 et la grande sur le 12, nous viendrons te chercher. D’accord petit Loup ? »

« Oui papa. » sourit l’enfant avant d’embrasser ses deux parents et de suivre une jeune demoiselle qui s’occupe d’une partie des bambins ce jour-là.

Rapidement Justin se retrouve avec un nombre important d’enfants. Après tout, les fêtes approchent et beaucoup de parents préparent les cadeaux de leurs descendants. Alors qu’il commence à faire connaissance avec ses camarades de jeu, Justin remarque une jolie jeune fille qu’il a déjà croisée auparavant. Il n’a pas oublié son visage depuis leur dernière rencontre, qui remonte à peu près à un an. Il se souvient de son nom et se met à le dire d’une voix forte et claire :

« Juliana !!! »

La petite fille entend son prénom et se retourne. Elle est heureuse de le voir aussi et le montre sans aucune timidité en lui sautant au cou et en riant de le voir ici.

Le personnel ne semble pas être confus de voir des retrouvailles entre enfants dans ce genre de lieu. Après tout, les enfants se connaissent parfois au travers d’autres crèches, d’autres assistantes maternelles et se retrouvent dans les mêmes espaces si leurs parents travaillent dans les même lieux.

Les deux petits bambins se retrouvent vite avec d’autres enfants. Ils partagent les mêmes activités et sont heureux de passer des moments ensemble.

Le temps passe. Vers 16h, il ne reste plus qu’une dizaine d’enfants.

Cela peut paraître étonnant, mais le directeur du bâtiment a fait en sorte que les magasins ferment vers 18h afin de réaliser une réception avec toutes les enseignes, pour fêter la fin d’année. Même le petit personnel, ceux qui entretiennent les locaux, les réparateurs et certains agents de la sécurité, sont conviés aux festivités.

À cette heure-ci, les parents viennent rechercher leurs enfants et partent rapidement. Juliana et Justin s’amusent ensemble en patientant l’arrivée de leurs parents qui leur ont promis de venir les chercher à la même heure.

« Qui veut un goûter ? » demande une dame de service avant de voir les doigts des enfants se lever en même temps. Des petits biscuits préparés par les dames avec d’autres bambins au cours de la journée.

Alors qu’ils se préparent à partager leur goûter, une série de détonations se fait entendre. Les enfants prennent peur et se réfugient dans les bras des dames de services. Ces dernières les entraînent derrière la petite cuisine qui possède un muret suffisamment grand et solide pour les protéger des balles. Un agent de sécurité entre dans le local pour les enfants et ferme à clé la salle tout en prenant soin de ne pas se faire remarquer par les tireurs ayant pénétré dans le bâtiment.

« Que se passe-t-il ? » demande une des dames en restant à couvert avec les enfants.

« Des personnes cagoulées sont entrées dans le bâtiment et dévalisent tout sur leur passage. Restez là où vous êtes. Avez-vous des blessés ? » Demande le garde.

Heureusement pour eux, aucun des enfants, ni membre du personnel, n’a été atteint. À croire que les tireurs savaient parfaitement qu’il y a des enfants dans la crèche et ne s’y attaquent donc pas. Ce qui ne veut pas dire que le plus dur est passé. Car maintenant, la tristesse et le désespoir se lit sur les visages de ces enfants terrifiés. Et le personnel, qui n’a jamais pensé qu’une telle situation allait arriver, ne sait pas comment gérer la crise. Ni même le garde de sécurité. Il peut aider un ou deux enfants. Mais avec une tripotée de gamins qui appellent leur mère ou leur père, on ne sait pas comment les rassurer. Juliana aussi est inquiète. Elle regarde dans tous les sens, elle entend les autres enfants qui pleurent et qui ont peur que leurs parents ne soient blessés ou même pire. Et elle, sent tout d’un coup que son monde va disparaître. Ses parents qui ne sont que peu présents, disparaîtraient définitivement. Elle ne veut pas accepter cela et essaye de se débattre des bras de la dame pour aller vers l’extérieur chercher ses parents.

Les autres enfants reproduisent les mêmes efforts que la petite Juliana, si bien que le personnel semble être complètement dépassé par ce qui leur arrive, quand soudain, le petit Justin attrape la jeune Juliana et pose un petit baiser plein de tendresse sur le front de la demoiselle. La fillette arrête de pleurer et regarde avec incrédulité le jeune garçon qui semble être calme et paisible.

« Ne t’inquiètes pas Juliana, le monsieur va faire fuir les méchants. Nous on doit se cacher. Nos papas et nos mamans doivent être avec les gentils. Nous on doit rester sages et les attendre. D’accord ? Si on se blesse, nos papas et nos mamans seront tristes, non ? »

La petite fille entend les paroles de Justin qui la rassurent et l’apaisent. Aussitôt, les autres enfants sont aussi calmes que le petit Justin et s’assoient sans un bruit derrière la cuisine. Quand les enfants commencent à bouger, Justin chuchotent qu’il faut faire comme à une partie de cache-cache, ne pas se montrer. Sinon, ils perdront la partie et auront très mal. Le temps passe et le garde de sécurité reçoit sur son talkie-walkie un message venant de ses collègues, indiquant que les malfaiteurs sont attrapés et qu’il n’y a aucun blessé ni mort à déplorer. En entendant cela, le personnel comme le garde se sentent soulagés d’un poids. Aucun d’entre eux n’aurait voulu annoncer à un enfant que l’un de ses parents est blessé ou pire. Rapidement, les parents des enfants arrivent à la crèche et les étreintes entre parents et enfants sont pleines d’émotions.

Arrivent alors enfin les parents de Juliana et Justin. Juliana se précipite dans les bras de ses deux parents rassurés de voir leur fille être saine et sauve. Les enfants racontent à leurs parents comment ils s'y sont pris pour se cacher des méchants. Le personnel n’oublie pas non plus d’indiquer que le petit Justin les a aidés dans la situation actuelle. Juliana chuchote un mot à ses parents, les lâche un petit instant et se dirige vers Justin pour lui poser à son tour un baiser sur le front avant de partir avec ses parents.

Quand à Justin, ses parents sont les derniers à arriver dans la crèche. Son père le prit dans ses bras et lui demande s’il va bien, à cette question le petit garçon répond innocemment :

« Oui, tout va bien. Je savais que vous viendriez me rechercher. Regarde l’horloge ! »

Sur l’horloge, la grande aiguille est sur le chiffre 12 et la petite aiguille sur le 5. Pour le petit garçon, la promesse de son père est tenue et dans son esprit, cette promesse était très importante.

Fin.

"Grand-mère forever!!! (Pour Cissy)"
"Chaque imperfection de l'homme lui permet de faire des miracles."
"Si les yeux sont le reflet de notre âme, alors mon âme est d'un bleu dans lequel vous vous noierez."
"Mais oui tu sais... Et tout le monde le sait que pour tu es la plus belle!" (Garou à Mimie Mathy)
" Une nouvelle amitié vous apportera beaucoup de bonheur" (Gâteau de fortune ouvert à Noël 2014, espérons que cela se réalisera.)

Le calendrier de l'avent bravo

Une première histoire très belle et la deuxième histoire qui se finit bien.
Et toujours de très beaux dessins :j:aime:

Mes histoires slash

j 'avoue que j'ai frémi à la lecture de ta deuxième histoire et je ne te dis pas mon soulagement quand je suis arrivée au dénouement

Calendrier de l'avent 2015 47218699661336250779sign_chris

Je plussoie les commentaires de mes copines. $clin d\'oeil$

Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d'eux, ils en diraient bien davantage (S. Guitry)
La bêtise est infiniment plus fascinante que l'intelligence. L'intelligence, elle, a des limites, tandis que la bêtise n'en a pas (C. Chabrol)

xD ! Merci à vous pour vos commentaires ! Allez, je vous mets la suite.

Chopin, mon copain le chien.

______________

Nous sommes le 24 décembre, la veille de Noël. Tout est calme et reposé dans une petite bourgade du Nord de la France.

Valérie, l’amie des animaux, s’amuse grandement avec son chien Chopin, qu’elle a recueilli au bord de la route. Mais ce soir-là, n’est pas un soir ordinaire.

Comme souvent, la jeune femme reçoit des visites des différentes associations de protection des animaux, ainsi que des personnes lambda, de la vie quotidienne, qui viennent lui demander conseil. Et ce soir, c’est une invitée, une collègue de travail, qui arrive avec un paquet un peu particulier sous le bras.

« Que ramènes-tu Elodie ? » demande Valérie, prête à rechercher un nouveau maître pour la créature qui se trouve dans la boîte.

Avec une grande délicatesse, la demoiselle ouvre la boîte et laisse apparaître une tortue de terre, en train de sommeiller dans sa carapace.

« Ma mère l’a trouvée au milieu de la route. Elle essayait de traverser. Du coup, elle l’a secourue, mais nous ne savons pas comment nous en occuper. En plus, nous avons un chien, un chat, des cochons d’inde. Nous ne pourrons pas lui donner un foyer correct. Est-ce que tu connais quelqu’un qui pourrait l’accueillir ? »Demande Elodie.

« Ecoute. Je vais te prendre la tortue pour le moment et j’essayerai de lui trouver un nouveau foyer. Ne t’inquiètes pas, je sais m’occuper d’une tortue, j’en ai déjà une à la maison. »

Rassurée, Elodie offre à Valérie et aux animaux de quoi festoyer ensemble avant de repartir chez elle pour préparer les fêtes de fin d’année.

Valérie attrape l’animal, l’examine dans tous les sens afin de voir si elle n’a pas de maladies, ni de blessures qui pourraient s’infecter rapidement et par conséquent engendrer des frais supplémentaires. Mais à première vue, elle n’a aucun signe de traumatismes. L’animal est juste en train d’hiberner dans sa carapace, ouvrant de temps à autre sa bouche pour manger.

Valérie va chercher un second vivarium pour offrir un nouvel abri à la tortue. En attendant, elle la pose dans sa boîte, sur une table en hauteur et regarde ses animaux en les alertant.

« Chopin, Mimi, il ne faut pas approcher de la petite nouvelle, d’accord ? Elle doit avoir très peur, allez jouer un peu plus loin le temps que je m’occupe de sa nouvelle maison. »

Les chats étant très indépendants, Mimi part en direction de ses cadeaux de Noël pour essayer de déchirer ses paquets et ceux des autres pour s’amuser avec le papier cadeau. En revanche, Chopin, très curieux, semble croire que le paquet sur la table est une surprise pour lui. Impatient, il se dirige vers une des chaises, la plus proche de la table, pour la pousser avec son museau. Une fois que l’espace est assez large pour lui, il prend appui sur ces pattes arrière et saute sur la chaise. En hauteur, il pose ses pattes avant sur la table pour observer la nouvelle résidente et voir une tortue face à lui. Curieux, il hume l’air pour essayer de déterminer si c’est un être vivant ou un simple jouet. Joueur, il est tenté de prendre la créature endormie dans ses crocs quand arrive Valérie qui lève les mains au ciel et jette un regard noir vers son Chopin, pour l’avertir qu’il faisait une bêtise.

Immédiatement, le chien quitte le siège et s’assoit par terre, la queue entre les jambes, les oreilles baissées et les yeux de chien battu.

« Ce n’est pas un jouet Chopin ! C’est un animal, comme toi. Qui a besoin d’une maison. Alors sois sage et je m’occupe de toi après pour tes cadeaux de Noël. »

Chopin sent que sa maîtresse est occupée par cet autre animal et part se blottir dans son panier. Là, Mimi le chat va le rejoindre et trouve refuge dans les pattes de son ami le chien.

Il faut attendre quelques heures pour que Valérie aperçoive les deux animaux collés l’un à l’autre. Elle fait venir les autres animaux à côté de ces deux petites bêtes pour prendre une grande photo de famille afin de l’envoyer comme une carte de vœux à l’ensemble de ses amis.

« Bon, ben je crois que tu vas rester ici ma petite Caroline. Maintenant que tu es prise en photo avec eux, tu resteras à la maison. »

Fin.

"Grand-mère forever!!! (Pour Cissy)"
"Chaque imperfection de l'homme lui permet de faire des miracles."
"Si les yeux sont le reflet de notre âme, alors mon âme est d'un bleu dans lequel vous vous noierez."
"Mais oui tu sais... Et tout le monde le sait que pour tu es la plus belle!" (Garou à Mimie Mathy)
" Une nouvelle amitié vous apportera beaucoup de bonheur" (Gâteau de fortune ouvert à Noël 2014, espérons que cela se réalisera.)

Je suis sûre que Caroline va être très heureuse dans sa nouvelle maison, je ne crois pas qu'elle pouvait trouver mieux :j:aime:

Mes histoires slash

Voilà une petite fille qui aura désormais tout le bonheur qu'elle mérite! bravo

Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d'eux, ils en diraient bien davantage (S. Guitry)
La bêtise est infiniment plus fascinante que l'intelligence. L'intelligence, elle, a des limites, tandis que la bêtise n'en a pas (C. Chabrol)

Merci mes gens pour ces commentaires.

Allez, je vous mets la suite.

Donner :

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Donner :

1 - Faire un don ; transférer, sans rétribution, la propriété d’une chose que l’on possède ou dont on jouit, à une autre personne.

Nestor, 28 ans, cheveux gras en pagaille sous un vieux bonnet usé en laine, se souvient parfaitement de cette définition qu’il a connu pendant toute son enfance. Donner a été quelque chose de très important pour lui et sa famille.

« Donner au plus pauvre, les aider encore et toujours, car un jour c’est peut-être nous qui auront besoin d’aide. » disait le paternel de Nestor avant de mourir d’une crise cardiaque, entraînant sa famille dans une sphère noire et horrible.

Nestor a vécu une enfance convenable. Fils unique d’un employé de bureau et d’une secrétaire, ils ont vécu à trois dans une petite maison pas très grande, mais qui avait le confort nécessaire. Ils ne dépensaient pas plus qu’ils en avaient et offraient facilement le gîte et la table aux personnes dans le besoin pendant les périodes de grandes chaleurs ou de grands froids. Il se rappelle de toutes ces personnes qui pleuraient en venant voir son père pour lui demander de l’aide. Parfois ce n’était que pour un morceau de pain. D’autres fois pour les aider avec les services sociaux ou même pour leur avancer le loyer.

Cet homme ne refusait quasiment jamais d’aider son prochain, et sa femme le suivait bien souvent dans ses gestes. Mais voilà… Alors qu’il avait 25 ans et commencé son travail en tant qu’hôte d’accueil, Nestor venait de rentrer au foyer familial et le drame est arrivé.

Le père de Nestor, 50 ans, eut une crise cardiaque. Immédiatement, la femme et le fils ont appelé une ambulance, qui arriva trop tard malheureusement. Suite à ce décès, la mère tomba dans une profonde léthargie et sembla devenir complètement folle. Tout en préparant les obsèques de son père, Nestor devait travailler pour payer les soins dans l’institut qui accueillait sa mère. Personne n’était là pour soutenir Nestor qui était l’enfant de ces deux philanthropes.

Certaines des personnes qui avaient besoin d’aide, venaient et revenaient vers Nestor qui ne pouvait que s’excuser de n’avoir aucun moyen pour les aider. N’ayant ni les connaissances du père, ni assez d’argent pour cela.

Beaucoup de personnes le laissèrent tomber. D’autres l’agressèrent en hurlant qu’il était le seul fautif dans l’histoire si leur famille devait s’en aller de leur logement. Que son père devait avoir honte depuis les cieux de voir un fils ne pas respecter ses valeurs.

Mais Nestor ne pouvait plus rien faire. Ni même habiter dans sa propre maison. Les factures s’accumulaient. Les prêts étaient certes presque terminés, mais la crise économique arriva au même moment. Le jeune homme sentit la terre s’écrouler sous ses pieds quand il apprit qu’il était licencié.

Ses patrons avaient réussi à manipuler quelques données afin de licencier du personnel en masse sans devoir leur donner un seul sous. Puis ils s’enfuirent, laissant des familles entières sans le moindre revenu.

Un malheur n’arrivant jamais seul, Nestor apprit quelques jours avant Noël que sa mère venait de décéder. Les maigres ressources qu’il avait récoltées lui avait tout de même permis de passer les dernières années de sa vie dans de bonnes conditions de vie, plutôt que dans la rue où il logeait actuellement.

En trois ans, sa vie avait complètement basculé. Et Noël, est pour lui la pire période de l’année. Alors qu’il souffle sur ses doigts pour se réchauffer, il traverse les différentes rues de sa ville à la recherche de pain, de boisson chaude, d’un peu d’argent ou d’un lieu pour se reposer au chaud.

Mais le monde d’aujourd’hui est froid et cruel. Personne n’accepte de lui offrir un pignon de pain. Tout le monde le regarde avec un air dégoûté, se demandant ce qu’il fait ici. D’autres plus hargneux encore l’insultent en lui hurlant d’aller trouver un travail, plutôt que de mendier devant les portes des honnêtes gens. Et pire encore, quand il voit des personnes qu’il croise dans les lieux pour rechercher du travail et qui refusent les postes, avec une maison, tout frais payés, sans travail, profitant des aides de l’état alors que lui n’a droit à rien.

Au soir, alors que la température chute vers les -10°C, Nestor trouve un abri dans une association. Ils proposent juste un couchage pour la nuit et semblent être déjà débordés.

« Il me reste encore une place. » dit le gérant.

Nestor sourit en entendant cela, avant de sentir quelque chose le cogner derrière lui. Une femme d’une vingtaine d’années, grelottant de froid dans des habits qui ne sont pas faits pour cette saison, tenant fortement le bébé qu’elle a dans ses bras, qui lui est entouré de l’ensemble des vêtements chauds de sa mère.

« S’il vous plaît ! Laissez-moi entrer. Mon enfant a froid. S’il vous plaît ! » Pleure la femme.

« Je suis désolé Madame. Mais nous venons d’accepter cet homme pour ce soir. Essayez dans une autre association. »

« Je viens de courir dans toutes les associations de cette ville depuis ce matin. Tous sont déjà complets. J’ai couru toute la journée pour chercher de quoi nourrir mon fils. Laissez-le au moins dormir au chaud. »

« Non madame je regrette… » Commence l’homme de l’association.

Soudain les mots du dictionnaire reviennent dans la tête du jeune Nestor :

1 - Faire un don ; transférer, sans rétribution, la propriété d’une chose que l’on possède ou dont on jouit, à une autre personne.

« Laissez-la entrer. » souffle-t-il en laissant la place à la jeune femme.

« Mais vous êtes sûr ? Vous allez mourir de froid !!! » S’étonne l’homme alors que la femme le regarde avec beaucoup d’appréhension.

« Cette femme a un enfant et c’est la veille de Noël. Je ne peux pas les laisser dehors. Acceptez-les. Je trouverai un autre refuge. » Sourit Nestor. Il fait un dernier signe et s’en va sans attendre le moindre remerciement.

Les minutes passent, les heures aussi. Nestor a parcouru l’ensemble des associations et comme l’a annoncé la femme au bébé, personne n’a de place pour lui.

Il a froid, faim et est fortement fatigué. Ses lèvres sont sèches et son ventre gargouille. Il n’a pas mangé depuis trois jours et sent que ses forces se retirent. Il voit au loin, un pont. Il se souvient qu’autrefois, quelques personnes se réfugiaient là pour être à l’abri des grosses chaleurs. Il sait aussi qu’en cette période, peu de monde passerait par là. Résigné par cette vie affreuse, mais soulagé d’avoir fait une dernière bonne action, il se retourne vers ce pont qu’il a connu étant enfant. Une fois arrivé sous la ferraille, il s’assoit, dos contre le mur et pousse un soupir de soulagement. Les larmes perlent sur ses yeux. Il s’endort dans le froid et l’indifférence la plus totale.

Puis, au petit matin, Nestor se réveille. Il lève les yeux et s’aperçoit qu’il n’est plus dans la rue. Qu’il a un pyjama et qu’il est lavé. Il est dans une chambre, dans un lit douillet et non loin de lui, un plateau contenait un bol de soupe fumante. À la fenêtre, une femme est en train d’observer le ciel froid et la buée sur la fenêtre.

« Oh ! Bonjour. Je suis rassurée que vous alliez mieux. Nestor, c’est ça ? Une jeune femme est venue frapper à ma porte hier soir avec son enfant sous le bras et une personne d’une association. Ils m’ont demandé si je ne pouvais pas vous aider. Vous savez, vous n’étiez pas facile à trouver. »

« L’… L’enfant… Est-ce qu’il… va bien… » Souffle Nestor avec peu de force.

« Oui, pas de soucis. Je me suis assurée qu’ils trouvent de quoi se nourrir et dormir pendant un mois entier. Mais c’est plutôt de vous que l’on doit parler. Enfin, nous en parlerons dès que vous aurez repris des forces. Une fois que tout ira mieux, vous resterez vivre ici. C’est comme une maison d’accueil. Je vous donnerai des petits travaux à réaliser et peu à peu nous vous réinsérerons dans la société. Au fait. Joyeux Noël. » sourit la femme en lui proposant sa soupe, tandis que Nestor pleure de joie devant ce cadeau inattendu.

Fin.

"Grand-mère forever!!! (Pour Cissy)"
"Chaque imperfection de l'homme lui permet de faire des miracles."
"Si les yeux sont le reflet de notre âme, alors mon âme est d'un bleu dans lequel vous vous noierez."
"Mais oui tu sais... Et tout le monde le sait que pour tu es la plus belle!" (Garou à Mimie Mathy)
" Une nouvelle amitié vous apportera beaucoup de bonheur" (Gâteau de fortune ouvert à Noël 2014, espérons que cela se réalisera.)

La situation de Nestor est vraiment très difficile, mais malgré cela il donne sa place au chaud à une femme et son enfant.
Une bonne action est toujours récompensée, Je suis sûre que tout ira bien pour Nestor à présent :j:aime:

Mes histoires slash

Un bienfait n'est jamais perdu dit le dicton, et ton histoire l'illustre parfaitement! bravo

Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d'eux, ils en diraient bien davantage (S. Guitry)
La bêtise est infiniment plus fascinante que l'intelligence. L'intelligence, elle, a des limites, tandis que la bêtise n'en a pas (C. Chabrol)

Voici la suite.
Seulement, l'histoire est aussi un peu un RPS xD
du coup, je le met ici car c'était prévu dans ce calendrier.
Disclaimer : L'univers et les personnages dont il est question dans cette fan fiction ne m'appartiennent pas. Ils sont la propriété exclusive de ces créateurs : Bob Lennon et Fanta. Je ne tire aucun bénéfice de leur mise en situation de cette fiction. Les actions, PNJ et lieux utilisés dans cette fiction n'est en aucun cas le reflet des opinions de leur créateurs. Merci et bonne lecture.

Esprit et Exorcistes.

_____________

C’est la veille de Noël. Bob, jeune homme de 28 ans, énergique, foufou, imaginatif et fonceur, regarde son ami Fanta, la trentaine, calme, couard, colérique et généreux. Tous les deux sont devant un grand manoir, noir, effrayant, froid, aux portes de volets grinçantes et à l’allure impressionnante.

« Alors t’es prêt pour cette épreuve du courage de la Veille de Noël. »

« Dire que j’ai accepté ce foutu pari. Dire qu’on est en hiver et en France. Je veux retrouver ma Réunion moi. Alors dépêchons-nous. » Soupir Fanta en suivant son ami.

Pour comprendre la raison de cette arrivée devant cette immense bâtisse, il faut revenir quelques temps en arrière.

En début de Décembre, Bob et Fanta travaillent ensemble, chacun dans son bureau. Bob à Grenoble et Fanta à la Réunion. Depuis leur antre, ils s’envoient leur travail et vérifient que leur contenu correspond parfaitement à ce qu’ils veulent envoyer. S’il n’y a pas d’erreur dans les documents. Le moins de fautes possible et s’assurer qu’aucune censure ne sera imposée par leur site de vidéos.

Puis, Bob a une idée.

« Eh Fanta, si je me rappelle bien tu viens en France Métropolitaine pour les vacances de Noël. J’ai entendu qu’une maison hantée est dans le coin. Ca te dirait de tester notre courage en allant la visiter la veille de Noël. »

« Pourquoi je ferais ça ? » demande Fanta, peu emballé par cette idée. Car il n’aime pas trop les lieux remplis d’histoires glauques et de surnaturel.

« Allez ! Ca va être marrant ! »

« Non, je ne pense pas. Si c’est un jeu vidéo encore oui. Mais sinon… »

« Bon, ok, je te propose un marché. Si tu restes au moins 5 minutes avec moi dans la maison hantée, on jouera à un jeu vidéo de ton choix et c’est toi qui mènera la marche du début jusqu’à la fin. »

« Bah, c’est moi le patron donc c’est pas intéressant ton pari. »

« Allez quoi. Je ne râlerai pas et je demanderai plein de fan art de toi. Allez s’il te plaît ! Dis oui, dis oui, dis oui ! »

Devant l’insistance de son employé, Fanta n’a pas d’autre choix que d’accepter le pari.

D’où, ce 24 décembre, qu’ils se retrouvent face à cet immense manoir, en train de grelotter dans le froid.

« Alors, c’est quoi l’histoire de cette bâtisse, pour que je sache ce qu’il peut y avoir à l’intérieur. » bougonne Fanta en se frottant les mains pour se les réchauffer.

« Eh bien, cela raconte l’histoire d’un exorciste qui est arrivé la veille de Noël sous la demande du maire de cette ville. Il était venu pour exorciser les esprits qui étaient arrivés dans cette maison et qui chaque veille de Noël faisaient un boucan du tonnerre. La nuit passe. Et le lendemain matin, plus aucune nouvelle de l’exorciste. Il est vrai que l’on a plus entendu de bruit les veilles de Noël. En revanche, de temps à autres, on peut entendre le soupir d’une voix provenant de la maison. Les gens pensent qu’il s’agit en fait de l’exorciste qui a dû se sacrifier pour laisser partir les esprits. »

Bob a un talent particulier, celui de raconter les histoires avec passion et surtout avec l’intonation parfaite pour raconter une histoire d’horreur. C’est pour ce talent que Fanta l’a embauché. Même si en ce soir de réveillon, il aurait préféré ne pas entendre cette histoire et encore moins avec sa voix et ses intonations. Un frisson lui parcourut l’échine, tout le long de la colonne vertébrale pour arriver au cerveau qui lui fait comprendre qu’il a peur.

Bob semble s’en réjouir et en rajoute en tapant sur l’épaule de son patron qui sursaute et hurle avant même d’avoir commencé la progression dans le manoir.

« Allez, on ne peut plus reculer. J’ai eu les clés. On avance ! »

Fanta n’a pas d’autre choix, puisque son employé le pousse déjà à l’intérieur du manoir. Ensemble, ils gravissent les petits escaliers les menant au palier. Dans un premier temps, Fanta allait appuyer sur la sonnette quand Bob l’en empêche.

« Non, non, non. On entre dans le manoir. S’il est hanté, personne ne viendra nous répondre. »

Ravalant sa salive, Fanta observe son compatriote qui ouvre sans aucune crainte la porte du manoir, tandis que lui reste collé à Bob pour ne pas être surpris à nouveau par les blagues de son collègue.

L’intérieur est noir. On peut à peine distinguer un escalier à deux branches. On ne peut que voir des silhouettes qui pourraient être des statues ou peut-être des armures. L’odeur de poussière et de renfermé est impressionnante. Le sol est en carrelage blanc et noir avec quelques marques de griffures, comme si une créature avait voulu défaire un par un les carreaux du sol. Complètement effrayé, gémissant de peur, les larmes commencent à apparaître au coin des yeux de Fanta, tandis que Bob sort son smartphone et utilise l’application lampe torche pour mieux distinguer les lieux. Quand tout d’un coup, la porte se claque avec fracas. Fanta sursaute tel un diable à ressort sortant de sa boîte et lance un cri déchirant de peur.

Bob dut se boucher les oreilles. Il a plus l’habitude de s’entendre crier que d’entendre les autres crier.

« Déjà peur ? Tu veux renoncer ? »

« N…Nooonn… » Pleurniche Fanta.

Ils continuent d’avancer vers l’escalier et tous les deux commencent à entendre d'étranges bruits. Des volets grinçants. Une horloge qui sonne le coup de 22h. Les corbeaux croassent à l’extérieur. Les rats qui doivent sortir de leur trou pour essayer de découvrir ce qui se passe dans leur lieu d’habitation. Fanta tremble de peur et avance avec Bob à l’étage supérieur. Le plancher grince, les marches sont poussiéreuses, puis ils entendent comme des coups venant d’une pièce dont la porte est illuminée. Ils entendent des sons, des voix étouffées…

« Tu veux rebrousser chemin et perdre ton pari ? Ou encore rester une minute ici et le gagner ? »

Fanta a deux choix maintenant :

- Aller dans la pièce et gagner son pari.

Spoiler:: Fanta ravale sa salive, il ne sait pas quoi dire. Il ne veut pas abandonner ce pari, juste pour énerver ce Bob qui essaye à tout prix de gagner. Comprenant qu'il n’a plus d'autre choix. Il prend en pleine main la poignée, la baisse sans aucune difficulté et rentre à l'intérieur de la pièce. Là, des explosions se font entendre dès l'entrée des deux jeunes hommes. Fanta a peur et garde les yeux fermés ainsi que sa main droite devant son visage comme pour se protéger alors que Bob reste derrière lui à se cacher. Et puis, ils entendent la phrase suivante :"Bienvenue parmi nous !" Les deux collègues ouvrent les yeux et voient alors des squelettes en train de faire exploser des confettis sur eux. Cela étonne les deux amis qui voient que l'exorciste et les squelettes sont en train de fêter la veille de Noël. "Venez, venez faire la fête avec nous." sourit l'exorciste en proposant un verre. Les deux amis se regardent droit dans les yeux avant d'accepter le verre et de fêter la veille de Noël avec eux.

- Sortir immédiatement du manoir et perdre son pari.

Spoiler:: Fanta ravale sa salive et se trouve stupide, car il sait qu'il n'a pas envie de risquer quoi que se soit. Et surtout pas sa vie. "Je préfère perdre mon pari plutôt que la vie." Au moment où il fini sa phrase, un fantôme apparaît. Celui de l'exorciste avec la mère des squelettes qui l'entoure de ses bras. L'exorciste semble être effrayant et effrayé, avec des larmes le long de son visage. Fanta attrape Bob par le bras et l'entraîne vers la sortie pour s'échapper alors que le fantôme appelle au secours, les hommes courent pour s'échapper et sauver leur vie. Car en effet, l'exorciste est resté coincé dans cet endroit après avoir désenvoûté la maison. La mère des squelettes avait besoin désormais d'un autre enfant pour qu'elle puisse encore vivre dans ce monde en tant qu'esprit de Noël.

Fin.

"Grand-mère forever!!! (Pour Cissy)"
"Chaque imperfection de l'homme lui permet de faire des miracles."
"Si les yeux sont le reflet de notre âme, alors mon âme est d'un bleu dans lequel vous vous noierez."
"Mais oui tu sais... Et tout le monde le sait que pour tu es la plus belle!" (Garou à Mimie Mathy)
" Une nouvelle amitié vous apportera beaucoup de bonheur" (Gâteau de fortune ouvert à Noël 2014, espérons que cela se réalisera.)

J'avoue que j'ai une préférence pour la fin ou ils font tous la fête rire démoniaque

Mes histoires slash

Huhu, Fallait pas Spoiler !! rire démoniaque

Nan j'plaisante. Allez voici la suite.

C’est la fête ! :

_____________

« Un an déjà. » soupire Florina en regardant son calendrier. Un an qu’elle a fêté Noël avec ses amies, un peu fofolles dans leurs genres, mais tellement attachantes. Florina se rappelle comment la fête s’est terminée l’année dernière. Une fois que Maurine avait pu retirer sa tête de l’arrière train de la Dinde, elles ont été invitées toutes les trois à fêter chez les pompiers leur Noël. Et l’histoire avec ces jeunes hommes s’est finie comme ça. Non pas qu’elles n’aient pas voulu les revoir, ou les hommes ne les aient pas recontactées. Mais plutôt que la vie de tous les jours entraîne ses choix et ses décisions, ses responsabilités et ses devoirs, et que le temps est parfois trop court pour en profiter pleinement avec toutes les personnes que l’on apprécie.

Aussi, Florina prévoit de ne pas avoir de nouvelles maladresses comme l’année dernière et a prévu une check liste pour s’assurer que cette année, une nouvelle mésaventure ne se dessine pas à l’horizon.

Tout d’abord : Pas de dinde. Ou du moins, elle a prévu d’aller au traiteur pour aller l’acheter toute prête, qu’il ne reste plus qu’à la déguster. Le traiteur doit tout découper, et la cuire, ainsi Florina éviterait les accidents, comme les jeux de docteurs que Maurine aime particulièrement et les pleurs de Justine qui ne veut pas sacrifier d’animaux. Les terreurs que Maurine aurait pu provoquer en rejouant une scène de film d’horreur, tenant fermement le couteau et poursuivant dans toute la pièce la pauvre Justine.

Ensuite, pour le dessert, Florina a choisi des petits gâteaux chez un pâtissier du coin. Pas de fruits, que du chocolat, pour éviter les allergies. Elle-même en a une puissante concernant les agrumes. Elle se rappelle qu’à un anniversaire, sans le faire exprès, la mère d’une amie avait préparé un cocktail sans alcool maison, avec des agrumes. Tout de suite, Florina avait commencé à gonfler et avoir du mal à respirer. Elle a dû aller en urgence à l’hôpital et y rester au moins trois jours, le temps que son allergie se dégonfle.

Par ailleurs, Florina a prévu des boissons non alcoolisées. Bien que Maurine soit folle au naturel, une fois qu’elle a bu un coup de trop, elle devient docile et surtout inoffensive. Contrairement à Justine qui devient alors une vraie furie. Une bombe à retardement. Pour fêter leurs 20 ans, elles ont bu chacune une coupe de champagne. Maurine était devenue un vrai agneau gentil et mignon. Qui titube tout de même. Tandis que Justine était devenue une vraie dure à cuire. Un langage grossier, une manière d’agir semblable à un homme, prête à les défier tous à n’importe quel jeu, combat ou même dans des défis plus stupides les uns que les autres. Tel que courir nu dans les couloirs du métro, ou alors aller embrasser les crânes des chauves dans la rue. Bref, un coup d’alcool et les deux demoiselles ne sont plus dans leur état normal.

Florina observe aussi sa trousse à pharmacie et son armoire de médicaments. Car elle a entendu qu’une épidémie de grippe et de gastroentérite est à son pic de contamination. Bien que ses amies soient toutes les deux équipées de médicaments sur elles, Florina prévoit toujours de quoi soulager l’estomac, des médicaments contre les maux de tête, des traitements homéopathiques contre les rhumes et les grippes, ainsi que des tisanes pour les aider à dormir la nuit de Noël chez elle.

Elle a prévu des pansements, des bandages pour les petits bobos quotidien, tout comme les plus grosses blessures. Elle a beau avoir mis du gros sel sur le trottoir devant sa maison, on ne sait jamais ce qui peut leur arriver, en glissant sur une plaque de verglas non loin de chez elle, ou même une fois les chaussures humides, de glisser dans l’entrée sur le carrelage.

Florina revérifie chacune des pièces pour s’assurer qu’il n’y a plus aucun danger et que tout soit prêt pour les accueillir.

Toilettes : A-t-on assez de stock de papier toilette ? On a des produits d’entretien si une d’entre elle est malade, et on a un numéro d’un ami plombier si jamais les toilettes se bouchent.

Chambre : Des vêtements de rechange d’avance, des pyjamas, des tisanes pour dormir, les draps sont propres, les lits sont faits, les humificateurs d’air aussi, ainsi qu’un léger parfum de vanille flottant dans l'atmopshère pour les aider à se détendre.

Salle de bain : propre, nette, les serviettes pour les invitées sont prêtes. Une brosse à dent pour chacune d’entre elle. Leurs savons, les gels douches, les peignoirs, les chaussons pour sortir de la douche.

Cuisine : Le repas arrivera à l’heure, les couverts sont propres. Les grands couteaux sont rangés dans une armoire fermée à clé afin de s’assurer qu’il n’y ait pas de tentative d’effrayer à l’une ou à l’autre et de se mettre en danger.

Garage : Rangé, avec tout ce qu’il faut pour se débarrasser de toutes les ordures et de tous les éléments encombrant sans pour autant que cela traîne dehors.

Salle à Manger/Salon : Tout est propre, rangé, nickel chrome. Rien ne dépasse, tout est mis à disposition pour accueillir les invitées.

Soudain Florina a comme l’impression qu'il lui manque quelque chose d’important. Quelque chose d’essentiel dans son planning. Elle regarde la liste qu’elle a faite ainsi que le déroulement de sa soirée avec les filles pour être sûr que rien ne lui manque et qu’elles puissent toutes les trois s’amuser.

« Accueil des invitées. Ok. Réception de la nourriture et partage du repas. Ok. Boire un petit coup de boisson sans alcool. Ok. Jouer ensemble à divers jeux vidéo et en regardant des mangas. C’est bon. Manger le dessert à trois. D’accord. Minuit échange des cadeaux… »

Florina réfléchit un instant et relit sa phrase. Une fois, deux fois. Trois fois. Avant de percuter qu’elle a oublié d’aller acheter les présents de ses deux amies. À trop chercher à ce qu’aucun accident n’arrive, elle en a complètement oublié de leur prendre à chacune d’entre elles un petit cadeau parmi les listes qu’elles se sont échangées.

Florina est morte de honte et attrape son téléphone à la volée pour essayer de les appeler et d’annuler la fête. Elle ne peut pas accepter le moindre cadeau si elle-même a oublié de leur en offrir, non pas parce qu’elle n’a plus de sous, mais bien par un oubli complet de sa part.

Alors que les tonalités se font entendre, on sonne déjà à la porte. Florina va voir par la fenêtre pour voir ses deux amies, les bras chargés de cadeaux, prêtes à faire la fête.

Florina se met à courir partout, honteuse de recevoir autant de cadeaux, alors qu’elle n’a rien. Elle cherche le plus rapidement du monde une excuse. Un proche qui est mort ? Non si jamais elle dit un nom et que plus tard, elles viennent à le rencontrer, alors elles se poseront des tas de questions. Une fuite de gaz ? Non, elles alerteraient alors les pompiers et adieu la fausse excuse. Soudain, elle regarde un thermomètre et prépare sa nouvelle idée. Dire qu’elle a la grippe, jouée à la fausse malade et qu’elle les contaminerait si elles restaient avec elle. Bon, elles voudront peut-être la chouchouter, mais elle s’excusera en disant qu’elle est morte de fatigue, qu’elle revient tout juste du médecin et qu’elle ne peut pas les accueillir.

Elle met ses cheveux en pagaille, attrape un vieux peignoir, se met un bandeau pour rafraîchir le front, prend le thermomètre dans sa bouche et va ouvrir la porte.

Alors que les deux amies allaient la saluer, Florina se met tout de suite à leur dire qu’elle a la grippe et qu’elle est désolée de ne pas pouvoir les accueillir.

« Euh….Florina ? » demande Justine en regardant son amie.

« C’est vrai ce mensonge ? » continue Maurine.

Florina ne peut pas voir qu’elle pleure en réalité toutes les larmes de son corps rien qu’en voyant ses deux amies, les mains chargées de cadeaux. Soudain, n’en pouvant plus, elle déballe tout ce qui lui est arrivé dans la journée et qu’elle se sent coupable de ne rien avoir acheté pour elles.

« Tu sais, le plus beau cadeau pour nous c’est qu’on passe du temps toutes les trois. Si jamais tu veux vraiment nous offrir un bien matériel, on ira à trois le 26 au matin pour que tu nous prennes un cadeau au choix. Ne t’inquiètes pas, on n’est plus des gamines. » Sourit Maurine.

« Ça dépend pour qui. Tu es la plus jeune, tu n’as pas pleuré la dernière fois parce que tes parents n’ont pas mis une bougie sur ton gâteau ? » Critique Justine pour la taquiner.

« Là c’était pas pareil ! Venant d’un parent il est important qu’ils mettent ma bougie sur mon gâteau d’anniversaire ! Pour une amie, je veux surtout qu’on passe un agréable moment et qu’on s’amuse ensemble. N’est-ce pas ? »

Maurine et Justine sourient à Florina en lui promettant de n’ouvrir aucun cadeau ce soir et de conserver leur présent qu’elles s’offriraient le 26. Car ceux que les deux jeunes femmes désirent le plus au monde, c’est le bonheur de leur amie.

Fin.

"Grand-mère forever!!! (Pour Cissy)"
"Chaque imperfection de l'homme lui permet de faire des miracles."
"Si les yeux sont le reflet de notre âme, alors mon âme est d'un bleu dans lequel vous vous noierez."
"Mais oui tu sais... Et tout le monde le sait que pour tu es la plus belle!" (Garou à Mimie Mathy)
" Une nouvelle amitié vous apportera beaucoup de bonheur" (Gâteau de fortune ouvert à Noël 2014, espérons que cela se réalisera.)

J'ai honte je n'ai même pas pensé à mettre mon message en Spoiler heu

Ton histoire du jour m'a bien fait rire et m'a rappelé le réveillon déjanté de l'année dernière des 3 copines rire démoniaque

Justine a raison, l'important est de passer un bon moment entre amis.
Et des dessins sur ce calendrier sont aussi très réussis :j:aime:

Mes histoires slash

superbes histoires, la 2ème est pleine d'humour! :j:aime:

Toujours aussi réussi! bravo

Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d'eux, ils en diraient bien davantage (S. Guitry)
La bêtise est infiniment plus fascinante que l'intelligence. L'intelligence, elle, a des limites, tandis que la bêtise n'en a pas (C. Chabrol)

Merci mes gens. Et ne t'inquiète pas Djorie ! Les gens peuvent lire la deuxième suite. Y a pas de soucis.

Allez, je vous met la suite.

Gadza : Maître en Hongrois.

______________

Il était une fois, un gentil petit chaton portant le nom de Wilfred. C’était un petit chat roux, tout mignon, qui avait été adopté, il y a un an, par son maître, l’humain Rémy. Le petit Wilfred avait été abandonné par ses anciens maîtres, car ils ne lui avaient pas trouvé de maison. Heureusement pour lui, à la veille de Noël, Rémy, jeune homme, l’avait pris sous son aile et l’avait adopté pour le meilleur et pour le pire. En effet, les bêtises et les maladies s’étaient enchaînées au cours de l’année. Et alors que Wilfred pensait à chaque catastrophe que Rémy allait l’abandonner, son maître restait cool, criait par fois, mais ne semblait pas être aussi cruel que ses précédents maîtres.

Wilfred était heureux. Il avait de la nourriture, un foyer et un maître tendre. Parfois un peu loufoque avec ses hurlements pendant ses parties de jeux vidéo. Mais tellement attachant. En cette veille de Noël ,Wilfred aurait voulu faire quelque chose pour son maître. Cependant, il ne savait pas quoi faire. Il ne pouvait pas chasser de souris ou d’oiseau, son maître jetait automatiquement les proies à la poubelle sans les manger. Il ne pouvait pas non plus chanter ses chansons félines, il ne comprenait pas leur langage et Wilfred craignait que son maître aie davantage peur qu’il ne soit charmé.

Wilfred se rappelait que sa mère féline lui avait raconté une histoire, à lui et ses frères et sœurs, concernant la fée Charabosse. Ce serait une fée qui s’occupe des vœux des chats et chatons qui les aident dans leur réalisation. Le meilleur moyen pour la retrouver, était d’avoir un vœu assez puissant et surtout très important pour leur cœur et pour le cœur de celui qui va en bénéficier. Car elle n’exauçait que certains vœux.

Bien sûr Wilfred n’avait pas compris que c’était essentiellement des vœux d’amour. Aussi, alors que la nuit du 23 est tombée, que la neige commence à s’installer sur les bords des vitres des appartements et des maisons, Wilfred se mit sur la rambarde d’une fenêtre encore ouverte et sortit à la recherche de cette mystérieuse fée.

Il miaula, il chercha, il fouilla, il gratta sous la neige froide et humide. Mais le chaton ne la trouvait pas. Il ne savait pas quelle apparence elle prendrait, mais il espérait la trouver en cette nuit pour ensuite retourner voir son maître et lui tenir compagnie en cette veille de Noël.

Pendant près de trois heures, notre petit chaton se mit à chercher sans relâche la fée. Mais rien. Les chats de gouttière se moquaient de son entêtement. Les plus distingués, qui avaient la chance de sortir, rigolèrent par mépris sur le petit chaton qui continuait de croire à son rêve.

Wilfred était frigorifié, humilié, honteux et pire que tout cela, il avait perdu le chemin de sa maison. Surpris et confus, il ne savait plus où donner de la tête. Ne sachant pas comment faire pour se sortir du pétrin, il se rendit dans un parc municipal, pour se blottir sous un toboggan, à l’abri du vent et de la neige. Mais pas du froid. Il grelottait en repensant à son maître qu’il ne verrait pas demain. Il craignait que son maître ne soit trop inquiet, ou peut-être qu’il croirait qu’il a fui la maison et le ne rechercherait pas. En pensant à cette hypothèse, le petit chaton se mit à pleurer toutes les larmes de son corps, quand tout d’un coup, une main apparut. Le chaton releva les yeux et vit son maître, l’air essoufflé, les yeux rougis par le froid, tout comme le nez.

« Je t’ai retrouvé petit filou. Allez, viens, on rentre à la maison. »

Le chaton sauta au cou de son maître, qui se mit à le caresser délicatement et le prendre avec lui comme si c’était son enfant. Lui chuchotant des mots rassurants. Des mots doux et délicats.

Ensemble, ils rentrèrent à la maison, où le chaton dû subir une douche chaude, un séchage rapide, puis il put aller sur les genoux de son maître avec une couverture chauffante sur ces petites épaules. Son maître était toujours aussi doux avec lui. À lui caresser l’arrière des oreilles, en dessous du cou. Alors que les caresses ne cessaient pas, le chaton s’endormit. Puis quelques instants plus tard, ce fut le maître.

Pendant ce sommeil inopiné, une présence passa non loin d’eux. Ce fut la fée Charabosse qui était venue exaucer le rêve du petit Wilfred. Mais en voyant le maître et le chaton endormis ainsi, la fée choisit une autre solution que de transformer le chaton en enfant humain comme prévu. Elle attrapa sa baguette magique et forma un cercle entre le maître et le chaton. Elle sourit, car désormais, le maître et son chat pourraient parler entre eux. L’un et l’autre se comprendraient maintenant et la barrière de la langue sera détruite.

« Joyeux Noël mes petits. » Sourit la fée Charabosse avant de partir dans un nuage de fumée.

Fin.

"Grand-mère forever!!! (Pour Cissy)"
"Chaque imperfection de l'homme lui permet de faire des miracles."
"Si les yeux sont le reflet de notre âme, alors mon âme est d'un bleu dans lequel vous vous noierez."
"Mais oui tu sais... Et tout le monde le sait que pour tu es la plus belle!" (Garou à Mimie Mathy)
" Une nouvelle amitié vous apportera beaucoup de bonheur" (Gâteau de fortune ouvert à Noël 2014, espérons que cela se réalisera.)

J'adore tes histoires avec les chats je les trouve toujours trop mignonnes :j:aime:

Et qui n'a pas rêvé d'avoir la chance de comprendre sa petite boule de poils rire démoniaque

encore une réussite

Mes histoires slash

J'adore cette histoire! C'est tellement attendrissant! :j:aime:

Peut-être que la fée chabosse va passer chez moi à Noël.... $clin d\'oeil$

Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d'eux, ils en diraient bien davantage (S. Guitry)
La bêtise est infiniment plus fascinante que l'intelligence. L'intelligence, elle, a des limites, tandis que la bêtise n'en a pas (C. Chabrol)

histoire toute mignonne!
que ne donnerai t-on pour comprendre nos compagnons! $clin d\'oeil$

Merci pour vos retours.

Allez, voici la suite mes petits amis.

Hôpital : La hotte du père Noël Motard.

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Jonathan regarde le soleil se lever en ce 24 décembre 2015. Il est sur sa moto, en train de rouler sur les routes enneigées de France. Peu de motards usent de leur véhicule préféré pendant cette période glaciale, mais lui ne rechigne pas à la tâche. Il roule certes moins vite, avec plus de précaution que d’habitude et avec tout l’équipement nécessaire. Mais il ne reculera pas. Parce que les enfants l’attendent sur sa moto pour voir le Père Noël motard de l’hôpital pédiatrique. Certains enfants l’ont déjà vu à plusieurs reprises, souffrant de maladies importantes, les obligeant à revenir dans ce lieu à cette période froide et sensible. D’autres ne le connaissent que par les rumeurs, ou par l’information des infirmières. Ce bénévole au grand cœur qui offre aux enfants des cadeaux à Noël. Les parents sont toujours autant surpris par ce don, en ce jour particulier. Et ces derniers ne savent pas ce que Jonathan a fait pour aller chercher ces cadeaux.

Rien de bien méchant. Au contraire. Jonathan est une sorte de reporter un peu particulier. Quand on a besoin de lui dans une ville, il se déplace sur sa moto pour rejoindre le reste de l’équipe de reporters, soit pour les aider dans la rédaction d’un article, soit pour aller les filmer, soit pour apporter du matériel, ou parfois pour aller attraper au vol quelques images dont ils ont besoin pour alimenter les argumentations de leurs articles. Toujours dans la légalité bien entendu.

Jonathan n’a pas de vraie maison à proprement dit. Il dort souvent à l’hôtel ou au motel. Son courrier ? C’est une de ses petites sœurs qui s’en occupe, en échange, il lui paye le service rendu. Même si au départ, le mode de vie peut surprendre pas mal de personnes, au fur et à mesure, les gens qui l’entourent ont appris à le connaître et à accepter cette part particulière de sa personnalité. À chaque voyage, dans une ville de France ou un pays étranger, il cherche une famille. Pas trop pauvre, pour demander une faveur un peu particulière. Il toque à la porte de ces habitants sans histoires pour leur parler de son projet.

Il argumente que chaque année, il offre des cadeaux à des enfants dans le milieu hospitalier en jouant le père Noël Motard. Malheureusement, il n’a pas suffisamment de moyens financiers pour en offrir à tous les enfants et proposer de récupérer des vieux jouets, vieilles peluches ou vieux jeux de société pour les offrir à ces enfants. Bien entendu, les personnes ont le droit de décliner son offre. Et ceux qui acceptent, peuvent, s’il le souhaite, ajouter une petite note pour l’enfant, afin de dire qu’ils sont de tout cœur avec eux. Afin de rassurer les familles que ces jouets seront bien offerts à ces enfants, le père Noël motard leur a donné l’adresse du site de l’hôpital, leur numéro de téléphone et l’adresse réelle de l’hôpital chez qui il est bénévole, afin qu’ils soient rassurés.

Et ce qui était sûr, c’est que les refus se comptent sur les doigts de la main. Jonathan peut compter sur la générosité de ces personnes, car souvent les adultes conservent de vieux jouets dont ils n’ont plus l’utilité et qui parfois n’ont pas besoin de réparation. Mais même cassé, Jonathan les reprend. Car il a un atout secret.

Dès qu’il reçoit un jouet cassé, il va à la poste pour le renvoyer au courrier à sa propre adresse postale. Afin que sa petite sœur réceptionne le jouet et le répare, car c’est là sa profession. Elle est payée pour le service rendu et a une certaine notoriété auprès de plusieurs entreprises, collectionneurs ou même quelques particuliers afin de réparer les jouets les plus usés.

Chaque année, quand la collection de jouets de Jonathan commence à augmenter, il demande les services d’un ami qui vient récupérer la collection de paquets cadeaux pour les ramener à la petite sœur afin de les conserver dans la pièce du père Noël motard, avant de les offrir le soir de Noël aux enfants. Chaque année, avec son bonnet rouge au-dessus de son casque, son habit de Noël au-dessus de ses protections. Le père Noël motard passerait voir les petits enfants malades de l’hôpital pédiatrique. Et grâce à ses lutins : ceux qui ont offert les cadeaux, celle qui les a réparé et celui qui les a stockés. Ont permis aux parents et aux enfants de vivre un moment plus paisible entre les douleurs et les difficultés des maladies.

Et les infirmières attendraient à chaque fin de soirée d’entendre le ronronnement de la moto et ce père Noël criant :

« Joyeux Noël à tous !!! Et à tous une bonne nuit. »

Fin.

"Grand-mère forever!!! (Pour Cissy)"
"Chaque imperfection de l'homme lui permet de faire des miracles."
"Si les yeux sont le reflet de notre âme, alors mon âme est d'un bleu dans lequel vous vous noierez."
"Mais oui tu sais... Et tout le monde le sait que pour tu es la plus belle!" (Garou à Mimie Mathy)
" Une nouvelle amitié vous apportera beaucoup de bonheur" (Gâteau de fortune ouvert à Noël 2014, espérons que cela se réalisera.)

Une très belle histoire sur un Père Noël motard et je suis resté en admiration sur ton dessin. Ta moto est incroyable.

bravo

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